Comment ça, "Encore elle ??? !!!" je ne vais tout de même pas sortir le voisin, non ?
Donc, en rentrant avec Elfie, j'ai eu envie d'une tasse de thé. Un thé chaud, gai, plein de bonne humeur, de pensées positives, un thé qui me fasse oublier que l'hiver arrive et qu'il y a encore deux promenades à faire avant de se coucher.
Tout naturellement, le Thé des cigales s'est imposé à moi pendant que nous marchions. Je crois que c'est un thé Dammann, mais sans aucune certitude, car je me le procure à l'Herboristerie du père Blaize à Marseille.
Je le sais que c'est loin, tant de l'Ile de France que de la Bretagne, mais il y a Internet et cette herboristerie, c'est la caverne d'Ali Baba ni plus ni moins.
Rien que le parfum et la couleur de ce thé (un Yunnan) et vous vous croyez déjà dans un vieux film de Pagnol. Une couleur chaude et profonde comme de l'ambre, quelques pétales fins d'un jaune d'or pâle, la saveur riche et sucrée de la figue violette et des arômes de plantes comme on en trouve dans la garrigue, mais sans impression de barbecue, Dieu merci. Pas de thym, lavande ou autre romarin. Juste des parfums qui vous emmènent en voyage loin du ciel gris et des feuilles mortes glissantes.
Enfin, tant qu'à se réconforter et se mettre le soleil dans le coeur, j'ai accompagné ma théière de tartelettes à la noix de coco, achetées à Paris Store la semaine dernière.
Comme quoi, on peut voyager très loin et découvrir de merveilleuses choses, sans quitter son salon.