Pour le plaisir des mots, pour mon plaisir, pour le votre aussi j'espère, pour m'exprimer librement sur tout et sur rien avec un petit "plus" accordé à la langue française.
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lundi 27 février 2017
Voyage au bout de la nuit
Mais quelle idée!!! Franchement, je me demande à quoi j'ai pensé en choisissant Voyage au bout de la nuit pour la rubrique 66 du Défi lecture 2017 : Un livre qui a suscité une polémique lors de sa parution.
C'est que cela fait une éternité que je veux le lire, que je dois le lire, plus de 30 ans, c'est sûr, mais je n'avais aucune idée du bouquin, je n'en connaissais même pas le sujet. Tout ce que je savais de Céline, c'est qu'il était anti-sémite, avait soutenu le régime de Vichy, approuvé les idées d'Hittler et que pendant sa fuite à la Libération, il ne s'était pas séparé de son chat Bébert.
Autant dire que je ne le connaissais pas.
Alors, primo, le livre est un pavé, écrit tout petit et serré. Le style de Céline est déstabilisant, surtout ses tournures de phrases. Même s'il y a un fil conducteur, l'histoire est assez décousue et saute, parfois du coq à l'âne. J'ai beaucoup de difficultés à saisir ses idées. J'ai l'impression qu'il y a des jeux de mots dans les noms de famille, mais peut-être est-ce mon imagination, et en quatre jours, j'ai, à peine lu 92 pages...
Bref, je crois que je vais entrecouper cette lecture de romans plus légers répondant aussi aux catégories du Défi, sinon, je risque fort d'y être encore l'année prochaine, si je ne suis pas morte d'ennui avant.
Ha oui, comme si ce n'était pas suffisant, pour la catégorie "un auteur ayant reçu le prix Nobel de littérature", j'ai opté pour Les Dieux ont soif d'Anatole France...
Dieu merci, il me reste le Thé pour tenir
dimanche 26 février 2017
Dimanche 26 février 2017 TV/Littérature
Quelques petites choses plutôt intéressantes à voir, revoir ou découvrir ce soir.
Sur Arte, à 20 h 45 : Rebecca
Adaptation par Alfred Hitchcock du célébrissime roman de Daphné Du Maurier, disponible au Livre de Poche (n° 31134)
Sur Arte, à 22 h 55 : Sur les traces de Rebecca
Documentaire sur la vie de l'auteur
Sur France 4, à 20 h 55 : Loup
Adaptation de son roman par Nicolas Vanier.
Le livre est disponible chez Libra Diffusion
Sur France 3, à 20 h 55 : Maigret et son mort
Episode 0 de l'oeuvre de Georges Simenon par les Britanniques, avec Rowan Atkinson dans le rôle de notre célèbre commissaire.
J'avoue être assez tentée, surtout pour pouvoir en dire du mal s'ils ne respectent pas notre atmosphère française.
Le roman est disponible au Livre de Poche (n° 14243)
samedi 25 février 2017
Chère Laura
Laura est fille unique d'un couple de la bourgeoisie victorienne. Princesse chérie de son père qui cède à tous ses désirs, elle mène une vie douce et agréable dans cette société pourtant austère.
Adulte, Laura se marie, comme il se doit, avec un homme plus âgé qu'elle. Elle passe de l'amour de son père à celui de son mari et, mis à part le devoir conjugal, Laura ne conçoit pas de changements dans sa vie, même si son mari est un homme autoritaire et sévère soucieux des convenances et de l'honneur.
Mère aimante, épouse fidèle et attentionnée, menant une vie sage et discrète, c'est avec stupéfaction qu'elle découvre son mari décédé alors qu'elle l'avait veillé toute la nuit afin de lui administrer ses remèdes et d'être à son écoute.
Dans ce monde codifié et policé, il faut être très diplomate pour mener l'enquête, car il s'avère qu'il s'agit d'un empoisonnement.
Hors de question de déclencher un scandale qui nuirait à la famille dont il ternirait pour des décennies le nom et la renommée, mais pas question, non plus, de laisser échapper le coupable ou la coupable, car il ne peut s'agir que d'une femme.
D'ailleurs, n'a-t-on pas reçu des lettres pour Monsieur apportées par une "fille" qui cherchait vraisemblablement à dissimuler son identité ?
(James Joseph Jacques Tissot)
Que j'aime cet humour "so british" qui sait se glisser partout, même au coeur des histoires les plus banales comme les plus sordides. Cet humour qui rend les choses trop évidentes s'il n'y avait le respect des apparences, des convenances et du quand dira-t-on. De toutes façons, si chacun savait rester à sa place, ces choses là n'arriveraient pas, n'est-il pas ?
Ces préjugés si chers au siècle de Victoria et qui viennent tout fausser, même les enquêtes policières.
lundi 20 février 2017
Féline
Défi lecture 2017, N°17 : un livre avec un chat sur la couverture
Une adolescente, mal dans sa peau, vit seule à Séoul avec sa grand-mère
Un jour, son chemin croise celui d'un chat errant, qui reconnaît en elle un être des légendes félines : un homme-chat. Un de ces humains qui comprend le langage des chats et dont on peut partager l'existence.
Commence alors une grande histoire entre ces deux êtres qui apprennent à découvrir et affronter la vie.
Franchement ?
Franchement, je n'ai pas aimé.
Il me semble que c'est le premier roman coréen que je lis, alors, peut-être est-ce cette littérature qui ne m'inspire guère.
L'écriture est claire et jolie. L'histoire est bien construite, mais elle ne me correspond pas.
Féline est le premier roman de cette jeune auteure.
Une adolescente, mal dans sa peau, vit seule à Séoul avec sa grand-mère
Un jour, son chemin croise celui d'un chat errant, qui reconnaît en elle un être des légendes félines : un homme-chat. Un de ces humains qui comprend le langage des chats et dont on peut partager l'existence.
Commence alors une grande histoire entre ces deux êtres qui apprennent à découvrir et affronter la vie.
Franchement ?
Franchement, je n'ai pas aimé.
Il me semble que c'est le premier roman coréen que je lis, alors, peut-être est-ce cette littérature qui ne m'inspire guère.
L'écriture est claire et jolie. L'histoire est bien construite, mais elle ne me correspond pas.
Féline est le premier roman de cette jeune auteure.
mardi 14 février 2017
Lecture en cours
Défi lecture 2017
17-Un livre avec un chat sur la couverture
C'est le premier roman d'une jeune auteure coréenne
17-Un livre avec un chat sur la couverture
C'est le premier roman d'une jeune auteure coréenne
lundi 13 février 2017
La Forteresse de porcelaine
Ce roman répond au thème de lecture de février sur la page Facebook Au Fil des Livres, https://www.facebook.com/groups/451415865055591/?fref=ts à savoir une histoire d'amour et au point n° 27 du Défi lecture 2017 : un livre dont l'histoire se passe en Asie. https://www.facebook.com/groups/151921711880810/?fref=ts
Au début du XXe siècle, Cynthia découvre dans la propriété familiale des bords de Loire une magnifique assiette chinoise en porcelaine. Tout un paysage de rêve s'offre à elle dans la richesse de son décor et la beauté de son bleu.
Son destin est scellé : un jour elle ira en Chine.
Chang est un jeune paysan, il vit dans un misérable village de la Chine tourmentée et ravagée des années vingt. A la mort de son troisième enfant et de sa jeune épouse, le destin lui tend la main et, à la suite d'un chef de guerre généreux, il quitte tout pour partir à la conquête c'une Chine meilleure qui pensera au bien-être de tous ses enfants.
C'est à cette époque que Cynthia, devenue archéologue, débarque à Shanghaï, pour une mission bien particulière, à savoir retrouver une cité perdue.
Alors que la mission a été capturée par une bande de brigands, Cynthia et ses compagnons sont libérés par Chang et les siens.
Commence alors une histoire d'amour féerique entre ces deux être que rien ne prédestinait à se rencontrer si ce n'est une quête de l'absolu et la passion d'un pays.
Après avoir sorti de la jungle et de la montagne la cité oubliée, les compagnons de Cynthia reprennent le chemin de l'Europe, tandis que la jeune fille reste et se marie avec Chang, oeuvrant à ses côtés pour faire de la ville divine un modèle de vie et de justice pour ces peuples opprimés, pour cette civilisation gangrenée depuis toujours par la corruption et la soif de pouvoir des seigneurs de guerre, triades et autres étrangers convoitant et pillant les richesses de cet empire mystérieux.
Cynthia et Chang s'aiment, leur amour a eu la force de soulever une montagne, de donner l'espoir aux miséreux, mais l'Amour seul peut-il sauver un Empire ?
C'est une belle histoire, une épopée, comme sait en conter Patrick Cauvin, qui nous emmène entre rêve et réalité aux confins de la Chine, à la poursuite des utopies qui font avancer les hommes.
J'ai beaucoup aimé ce roman, même si on se doute bien de son issue tragique au regard de l'Histoire.
En outre, même si on veut y croire, l'histoire d'amour de Cynthia, jeune femme lettrée française et Chang, paysan analphabète du coeur de la Chine des années vingt a peu de chances d'aboutir dans ce monde qui n'est pas encore prêt.
Au début du XXe siècle, Cynthia découvre dans la propriété familiale des bords de Loire une magnifique assiette chinoise en porcelaine. Tout un paysage de rêve s'offre à elle dans la richesse de son décor et la beauté de son bleu.
Son destin est scellé : un jour elle ira en Chine.
Chang est un jeune paysan, il vit dans un misérable village de la Chine tourmentée et ravagée des années vingt. A la mort de son troisième enfant et de sa jeune épouse, le destin lui tend la main et, à la suite d'un chef de guerre généreux, il quitte tout pour partir à la conquête c'une Chine meilleure qui pensera au bien-être de tous ses enfants.
C'est à cette époque que Cynthia, devenue archéologue, débarque à Shanghaï, pour une mission bien particulière, à savoir retrouver une cité perdue.
Alors que la mission a été capturée par une bande de brigands, Cynthia et ses compagnons sont libérés par Chang et les siens.
Commence alors une histoire d'amour féerique entre ces deux être que rien ne prédestinait à se rencontrer si ce n'est une quête de l'absolu et la passion d'un pays.
Après avoir sorti de la jungle et de la montagne la cité oubliée, les compagnons de Cynthia reprennent le chemin de l'Europe, tandis que la jeune fille reste et se marie avec Chang, oeuvrant à ses côtés pour faire de la ville divine un modèle de vie et de justice pour ces peuples opprimés, pour cette civilisation gangrenée depuis toujours par la corruption et la soif de pouvoir des seigneurs de guerre, triades et autres étrangers convoitant et pillant les richesses de cet empire mystérieux.
Cynthia et Chang s'aiment, leur amour a eu la force de soulever une montagne, de donner l'espoir aux miséreux, mais l'Amour seul peut-il sauver un Empire ?
C'est une belle histoire, une épopée, comme sait en conter Patrick Cauvin, qui nous emmène entre rêve et réalité aux confins de la Chine, à la poursuite des utopies qui font avancer les hommes.
J'ai beaucoup aimé ce roman, même si on se doute bien de son issue tragique au regard de l'Histoire.
En outre, même si on veut y croire, l'histoire d'amour de Cynthia, jeune femme lettrée française et Chang, paysan analphabète du coeur de la Chine des années vingt a peu de chances d'aboutir dans ce monde qui n'est pas encore prêt.
samedi 4 février 2017
Le Monde selon Cobus
N° 40-Un livre dont l'auteur porte le même prénom qu'un membre de notre famille (beau-frère et cousin)
Cobus est trader et rien ne le prédestinait à se retrouver incacéré à Fleury Mérogys, si ce n'est qu'une nuit, à la sortie d'une station essence, braqué par un grand noir, il ne l'avait renversé avant de s'enfuir.
Son agresseur s'en sort paralysé et les caméras de video surveillance permettent l'arrestation de Cobus.
Ce dernier a beau clamer la légitime défense, on n'a pas retrouvé d'arme sur les lieux.
Arrivé en prison, Cobus pense être un détenu anonyme et espère le rester, mais, dés le premier jour, il s'aperçoit que tous, prisonniers et gardiens savent qui il est et pourquoi il est là..
Il devient aussitôt la cible du caïd, un black qui a sa propre garde, ses hommes de main, sa cellule aménagée et même ses "courtisans" parmi les gardiens.
Après une première nuit cauchemardesque, sa rencontre avec un avocat plutôt loufoque, Cobus est convoqué par le directeur de la prison qui, en compagnie du reste du personnel, lui propose un étrange marché : la paix et la tranquillité dans la prison en échange de quoi, il s'engage à reprendre ses activités de trader et fait fructifier leurs économies.
Naturellement, il accepte et se voit attribuer une cellule à part, un bureau avec tout le matériel "pro" dont il a besoin. Du coup il boursicote et, suite à une information de confiance, il propose même ses services au caïd.
Vient le temps du procès avec une sorte de règlement à l'amiable qui laisse Cobus totalement ruiné, libéré et très perplexe quant à cette affaire.
Le Monde selon Cobus est ce que j'appellerais un OVNI littéraire, mi-sérieux, mi-grotesque. On ne sait pas où se situer, mais on ne s'ennuie jamais.
Une chose est certaine, ce roman laisse la porte ouverte sur d'innombrables suites
Cobus est trader et rien ne le prédestinait à se retrouver incacéré à Fleury Mérogys, si ce n'est qu'une nuit, à la sortie d'une station essence, braqué par un grand noir, il ne l'avait renversé avant de s'enfuir.
Son agresseur s'en sort paralysé et les caméras de video surveillance permettent l'arrestation de Cobus.
Ce dernier a beau clamer la légitime défense, on n'a pas retrouvé d'arme sur les lieux.
Arrivé en prison, Cobus pense être un détenu anonyme et espère le rester, mais, dés le premier jour, il s'aperçoit que tous, prisonniers et gardiens savent qui il est et pourquoi il est là..
Il devient aussitôt la cible du caïd, un black qui a sa propre garde, ses hommes de main, sa cellule aménagée et même ses "courtisans" parmi les gardiens.
Après une première nuit cauchemardesque, sa rencontre avec un avocat plutôt loufoque, Cobus est convoqué par le directeur de la prison qui, en compagnie du reste du personnel, lui propose un étrange marché : la paix et la tranquillité dans la prison en échange de quoi, il s'engage à reprendre ses activités de trader et fait fructifier leurs économies.
Naturellement, il accepte et se voit attribuer une cellule à part, un bureau avec tout le matériel "pro" dont il a besoin. Du coup il boursicote et, suite à une information de confiance, il propose même ses services au caïd.
Vient le temps du procès avec une sorte de règlement à l'amiable qui laisse Cobus totalement ruiné, libéré et très perplexe quant à cette affaire.
Le Monde selon Cobus est ce que j'appellerais un OVNI littéraire, mi-sérieux, mi-grotesque. On ne sait pas où se situer, mais on ne s'ennuie jamais.
Une chose est certaine, ce roman laisse la porte ouverte sur d'innombrables suites
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