Ce soir, sur W 9, à 20h55 : John Carter, film américain, adaptation du roman de science-fiction d'Edgar Rice Burroughs.
Je ne sais absolument pas ce que vaut ce film qui n'a guère connu de succès à sa sortie ; en revanche, je garde un excellent souvenir du Cycle de Mars, découvert par hasard et dévoré avec passion il y a près de 25 ans.
A la bibliothèque municipale, j'avais trouvé ce livre en rayon et l'auteur m'a interpelée. J'ai tout d'abord pensé que c'était un homonyme du créateur de Tarzan, mais non, E. Rice Burroughs avait aussi écrit de la SF, beaucoup moins connue, assez fantaisiste, mais vraiment passionnante.
Ce roman est très riche en aventures, véhiculent de belles valeurs morales et, surprise, est en fait la description d'une initiation à l'entrée dans une Loge maçonnique, car l'auteur était franc-maçon.
Je ne connais pas beaucoup la Franc-Maçonnerie, alors, cela n'a pas influencé ma lecture et je me suis contentée d'apprécier les aventures d'un super-homme parmi tous les peuples marsiens.
Pour le plaisir des mots, pour mon plaisir, pour le votre aussi j'espère, pour m'exprimer librement sur tout et sur rien avec un petit "plus" accordé à la langue française.
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lundi 31 octobre 2016
Je pars demain pour une destination inconnue
Ils ont vécu les pires atrocités qu'on puisse imaginer durant les années nazies. Certains reviennent, d'autres n'ont nulle part où revenir, d'autres sont chassés d'où ils sont partis, d'autres n'ont plus envie de vivre dans la vieille Europe où personne ne veut d'eux, au point d'ignorer même leur situation.
Les pays vainqueurs et vaincus ont d'autres chats à fouetter, ils se reconstruisent, ils veulent oublier des années d'horreur.
Alors, des Juifs décident de retourner en Palestine et d'y créer leur pays, Israël.
Mais c'est sans compter sur les intérêts des pays dominants et des réserves de pétrole. La Palestine est sous contrôle anglais et les Arabes ne veulent pas la partager avec les Juifs, même si tout se passe bien.
Le retour en terre promise est long, difficile. Les négociations traînent. Alors, en France, un groupe de jeunes juifs mandatés par leur futur pays prépare une opération d'envergure : affréter un vieux cargo afin d'y embarquer plus de 4500 rescapés des camps de la mort et les conduire sains et saufs en Palestine, malgré les difficultés logistiques, les souffrances, les Arabes, le MI6...
C'est leur histoire que raconte ici Maud Tabachnik sous forme d'un roman. Leur historie et celle de l'Exodus.
C'est un roman édifiant et puissant que nous offre là Maud Tabachnik sur un sujet dont nous avons tous entendu parler, mais dont nous ne connaissons, en définitive, pas grand-chose.
En le lisant, il m'a confortée sur un point, à savoir que le monde n'en avait rien à faire des Juifs massacrés par les nazis et que l'antisémitisme était "naturel" pour l'humanité toute entière.
Lorsque je vois la détermination, la force, l'organisation et la discipline de ces gens, unis par leur religion et leur culture, je ne peux m'empêcher d'être admirative de ce peuple qui survit, envers et contre tous, depuis plus de 5000 ans.
Les pays vainqueurs et vaincus ont d'autres chats à fouetter, ils se reconstruisent, ils veulent oublier des années d'horreur.
Alors, des Juifs décident de retourner en Palestine et d'y créer leur pays, Israël.
Mais c'est sans compter sur les intérêts des pays dominants et des réserves de pétrole. La Palestine est sous contrôle anglais et les Arabes ne veulent pas la partager avec les Juifs, même si tout se passe bien.
Le retour en terre promise est long, difficile. Les négociations traînent. Alors, en France, un groupe de jeunes juifs mandatés par leur futur pays prépare une opération d'envergure : affréter un vieux cargo afin d'y embarquer plus de 4500 rescapés des camps de la mort et les conduire sains et saufs en Palestine, malgré les difficultés logistiques, les souffrances, les Arabes, le MI6...
C'est leur histoire que raconte ici Maud Tabachnik sous forme d'un roman. Leur historie et celle de l'Exodus.
C'est un roman édifiant et puissant que nous offre là Maud Tabachnik sur un sujet dont nous avons tous entendu parler, mais dont nous ne connaissons, en définitive, pas grand-chose.
En le lisant, il m'a confortée sur un point, à savoir que le monde n'en avait rien à faire des Juifs massacrés par les nazis et que l'antisémitisme était "naturel" pour l'humanité toute entière.
Lorsque je vois la détermination, la force, l'organisation et la discipline de ces gens, unis par leur religion et leur culture, je ne peux m'empêcher d'être admirative de ce peuple qui survit, envers et contre tous, depuis plus de 5000 ans.
jeudi 27 octobre 2016
Télé/Littérature du jeudi 27 octobre
Aujourd'hui, une bonne soirée littéraire s'annonce et je vous la présente dans l'ordre chronologique
Sur Arte, à 13h35 : Ivanhoé
Adaptation du roman de Walter Scott
L'histoire est jolie comme tout et je me souviens avoir souvent regardé le film par le passé.
Je n'ai toujours pas lu le roman, cela fait partie de mes "vides à combler", toutefois, il est disponible en collection jeunesse
Sur France 5, à 20h45 : La Grande Librairie, animée par François Busnel
Sur NRJ 12, à 20h55 : Oliver Twist
Adaptation cinématographique du roman éponyme de Charles Dickens. Un peu simpliste par rapport au roman que j'ai adoré, mais intéressante et à regarder en famille. C'est un film de Roman Polanski
Le roman est disponible en collection Folio et accessible à tous les publics dés l'âge de 12 ou 13 ans.
Sur Chérie 25, une soirée pour les amateurs de John Grisham, dont je fais partie, avec en premier
à 20h55 : Le Client
Tommy Lee Jones dans le rôle principal, ce serait dommage de bouder son plaisir, mais on peut aussi le lire en collection Pocket
C'est un bon Grisham que j'ai bien apprécié.
A 23h10 : L'Affaire pélican
Ce film fut mon premier contact cinématographique avec l'univers de Grisham. C'était Passionnant et Julia Roberts y est éblouissante.
Naturellement, je l'ai lu par la suite et n'ai pas été déçue. Malgré le côté un peu répétitif des oeuvres de Grisham, je ne suis jamais déçue. Vous le trouverez aussi en Pocket
J'aime beaucoup cette illustration de couverture qui résume bien, à mes yeux, le système politico-judiciaire en général.
Sur Arte, 23h15 : Dressé pour tuer
Adaptation américaine pour le cinéma d'un roman de Romain Gary
Ne connaissant ni le film, ni le roman, je ne peux rien vous en dire sinon que vous trouverez l'ouvrage en collection Folio sous son titre original, Chien Blanc
Sur Arte, à 13h35 : Ivanhoé
Adaptation du roman de Walter Scott
L'histoire est jolie comme tout et je me souviens avoir souvent regardé le film par le passé.
Je n'ai toujours pas lu le roman, cela fait partie de mes "vides à combler", toutefois, il est disponible en collection jeunesse
Sur France 5, à 20h45 : La Grande Librairie, animée par François Busnel
Sur NRJ 12, à 20h55 : Oliver Twist
Adaptation cinématographique du roman éponyme de Charles Dickens. Un peu simpliste par rapport au roman que j'ai adoré, mais intéressante et à regarder en famille. C'est un film de Roman Polanski
Le roman est disponible en collection Folio et accessible à tous les publics dés l'âge de 12 ou 13 ans.
Sur Chérie 25, une soirée pour les amateurs de John Grisham, dont je fais partie, avec en premier
à 20h55 : Le Client
Tommy Lee Jones dans le rôle principal, ce serait dommage de bouder son plaisir, mais on peut aussi le lire en collection Pocket
C'est un bon Grisham que j'ai bien apprécié.
A 23h10 : L'Affaire pélican
Ce film fut mon premier contact cinématographique avec l'univers de Grisham. C'était Passionnant et Julia Roberts y est éblouissante.
Naturellement, je l'ai lu par la suite et n'ai pas été déçue. Malgré le côté un peu répétitif des oeuvres de Grisham, je ne suis jamais déçue. Vous le trouverez aussi en Pocket
J'aime beaucoup cette illustration de couverture qui résume bien, à mes yeux, le système politico-judiciaire en général.
Sur Arte, 23h15 : Dressé pour tuer
Adaptation américaine pour le cinéma d'un roman de Romain Gary
Ne connaissant ni le film, ni le roman, je ne peux rien vous en dire sinon que vous trouverez l'ouvrage en collection Folio sous son titre original, Chien Blanc
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mardi 25 octobre 2016
Terminus Elicius
Jeanne a 28 ans, elle est secrétaire dans un commissariat de Marseille, faute d'être inspecteur car elle est myope. Elle vit à Istres avec sa mère.
Jeanne est seule.
En fait, elle n'existe pas. Personne ne semble la remarquer.
Elle survit dans un quotidien monotone et immuable, jusqu'à ce qu'un tueur en série commence à agir dans la cité phocéenne.
Lui a remarqué Jeanne et sait qu'elle souffre. Lui veut la rendre heureuse.
Elle le sait, car elle a découvert sa première lettre d'amour glissée entre "son" siège et la paroi dans le train qu'elle prend chaque soir gare Saint Charles.
Jeanne sait qu'elle devrait prévenir la police de ces lettres, mais Jeanne veut tellement exister, compter pour quelqu'un et Elicius lui dit qu'il l'aime, qu'il souhaite faire sa vie avec elle dés qu'il en aura terminé avec sa Mission.
Commence alors une étrange correspondance entre Jeanne et le tueur.
La première fois qu'on lit un roman de Karine Giebel, le suspens est total et on espère un heureux dénouement jusqu'à la fin.
Quand on a compris le système, on sait qu'il ne faut pas la lire si on a le moral à zéro.
"Toi qui entre ici abandonne toute espérance" (in L'Enfer Dante) pourrait être l'introduction de chacun de ses romans.
Mais comme Karine Giebel est un excellent auteur, on ne peut pas s'empêcher de pénétrer dans l'histoire, de s'y plonger et se laisser absorber jusqu'au bout par l'enquête, les rebondissements, l'exploration de l'âme humaine et même, d'espérer un petit peu... On sait jamais.
Terminus Elicius ne déroge pas à la règle. Il est passionnant. On sait que c'est fichu pour Jeanne dés la première lettre, mais on cherche à trouver le moment du point de non retour, des fois que.
D'ailleurs, qui nous permet d'affirmer qu'il y aura un point de non retour ?
Bref, je suis sortie de cette lecture essoufflée, comme d'habitude et je sais que je lirai encore des oeuvres de Karine Giebel.
Jeanne est seule.
En fait, elle n'existe pas. Personne ne semble la remarquer.
Elle survit dans un quotidien monotone et immuable, jusqu'à ce qu'un tueur en série commence à agir dans la cité phocéenne.
Lui a remarqué Jeanne et sait qu'elle souffre. Lui veut la rendre heureuse.
Elle le sait, car elle a découvert sa première lettre d'amour glissée entre "son" siège et la paroi dans le train qu'elle prend chaque soir gare Saint Charles.
Jeanne sait qu'elle devrait prévenir la police de ces lettres, mais Jeanne veut tellement exister, compter pour quelqu'un et Elicius lui dit qu'il l'aime, qu'il souhaite faire sa vie avec elle dés qu'il en aura terminé avec sa Mission.
Commence alors une étrange correspondance entre Jeanne et le tueur.
La première fois qu'on lit un roman de Karine Giebel, le suspens est total et on espère un heureux dénouement jusqu'à la fin.
Quand on a compris le système, on sait qu'il ne faut pas la lire si on a le moral à zéro.
"Toi qui entre ici abandonne toute espérance" (in L'Enfer Dante) pourrait être l'introduction de chacun de ses romans.
Mais comme Karine Giebel est un excellent auteur, on ne peut pas s'empêcher de pénétrer dans l'histoire, de s'y plonger et se laisser absorber jusqu'au bout par l'enquête, les rebondissements, l'exploration de l'âme humaine et même, d'espérer un petit peu... On sait jamais.
Terminus Elicius ne déroge pas à la règle. Il est passionnant. On sait que c'est fichu pour Jeanne dés la première lettre, mais on cherche à trouver le moment du point de non retour, des fois que.
D'ailleurs, qui nous permet d'affirmer qu'il y aura un point de non retour ?
Bref, je suis sortie de cette lecture essoufflée, comme d'habitude et je sais que je lirai encore des oeuvres de Karine Giebel.
lundi 24 octobre 2016
La Petite brune dans la prairie
Anna est une célibataire convaincue, épanouie dans sa vie et dans son job, une entreprise d'accessoires canins créée avec sa meilleure amie.
Il ne lui manque que le Prince Charmant et une ribambelle d'enfants pour faire le bonheur de sa mère.
Qu'à cela ne tienne, cette dernière prend les choses en mains et inscrit, à son insu, sa fille, à l'émission de télé-réalité, L'Amour au vert.
La candidature d'Anna est retenue, mais elle jure ses grands dieux qu'il est hors de question qu'elle se donne ainsi en spectacle, malgré la photo plus que flatteuse de Romuald, dont elle a retenu l'attention.
Toutefois, elle cède aux instances de son amie qui lui dit d'en profiter pour faire la publicité de leur petite entreprise. Après tout, un peu de promotion ne peut pas faire de mal.
Seulement, dés son arrivée en Bourgogne, Anna, petite brune boulotte et gaffeuse, découvre sa rivale, Jenny, magnifique top model tout droit sortie d'un magazine "people".
Alors, que la meilleure gagne ?
La Petite brune dans la prairie est le roman idéal pour se changer les idées et voir la vie en rose.
Ecrit dans un style sans prétention, aisé à lire et très vif, on passe un agréable moment à suivre les mésaventures d'Anna et l'on rit régulièrement des situations plus qu'improbables dans lesquelles elle se met.
Ce divertissement est aussi un moyen de mettre en avant divers sujets de société plus ou moins importants, le tout dans la joie et la bonne humeur, car le happy end est de rigueur.
Bref, j'ai passé un excellent moment.
Il ne lui manque que le Prince Charmant et une ribambelle d'enfants pour faire le bonheur de sa mère.
Qu'à cela ne tienne, cette dernière prend les choses en mains et inscrit, à son insu, sa fille, à l'émission de télé-réalité, L'Amour au vert.
La candidature d'Anna est retenue, mais elle jure ses grands dieux qu'il est hors de question qu'elle se donne ainsi en spectacle, malgré la photo plus que flatteuse de Romuald, dont elle a retenu l'attention.
Toutefois, elle cède aux instances de son amie qui lui dit d'en profiter pour faire la publicité de leur petite entreprise. Après tout, un peu de promotion ne peut pas faire de mal.
Seulement, dés son arrivée en Bourgogne, Anna, petite brune boulotte et gaffeuse, découvre sa rivale, Jenny, magnifique top model tout droit sortie d'un magazine "people".
Alors, que la meilleure gagne ?
Ecrit dans un style sans prétention, aisé à lire et très vif, on passe un agréable moment à suivre les mésaventures d'Anna et l'on rit régulièrement des situations plus qu'improbables dans lesquelles elle se met.
Ce divertissement est aussi un moyen de mettre en avant divers sujets de société plus ou moins importants, le tout dans la joie et la bonne humeur, car le happy end est de rigueur.
Bref, j'ai passé un excellent moment.
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