Difficile de raconter Primo.
C'est un livre de souvenirs dans lequel ceux de la narratrice croisent ceux de sa grand-mère.
C'est la quête d'une petite-fille dans le passé douloureux de son aïeule, la recherche d'une vérité que tout le monde connait mais que l'on voudrait autre...
Et nous suivons la narratrice à la poursuite de cette mort volée, celle d'un bébé, Primo, dont le manque, un demi-siècle après, affecte encore le destin d'une famille.
Un beau récit sur la migration italienne dans le sud-est de la France et sur la tragédie que représente la mort d'un enfant.
(Maryline Desbiolles)
Il existe des livres comme cela, que l'on a plaisir à lire, des personnages auxquels on s'attache, même si l'action est, pour ainsi dire, inexistante, les dialogues rares et le rythme aussi lent que la Loire paresseuse de l'été.
C'est ce que je dirais de Primo, dont la simplicité et la beauté de l'écriture m'ont enchantée.