Nombre total de pages vues

dimanche 31 janvier 2016

Chanson gothique


Belle épousée,
J’aime tes pleurs !
C’est la rosée
Qui sied aux fleurs.
Les belles choses
N’ont qu’un printemps,
Semons de roses
Les pas du Temps !
Soit brune ou blonde
Faut-il choisir ?
Le Dieu du monde,
C’est le Plaisir.
Gérard de Nerval in Odelettes

Albert Samain


Albert Samain est né à Lille le 3 avril 1858 dans une famille de commerçants. A la mort de son père, 
il a quatorze ans et doit arrêter ses études pour gagner sa vie.
Vers 1880 il arrive à Paris où il décide de s'installer et en 1883, il fait venir sa famille auprès de lui.
Depuis longtemps, il est passionné par la poésie, ce qui l'amène à fréquenter les cercles à la mode ainsi que
le cabaret du Chat Noir à Montmartre où il commence à déclamer ses textes. En 1889, il participe à la création du Mercure de France.
Au début des années 1890, très influencé par le style de Baudelaire, il évolue dans son style vers une poésie
plus élégiaque. En 1893, Samain publie son recueil Au jardin de l'Infante qui connait un succès immédiat après l'article élogieux que lui a consacré François Coppée dans Le Journal.
Il collabore aussi au Mercure de France et à la Revue des deux Mondes.
En 1899, il perd sa mère et est recueilli par son ami Raymond Bonheur à Magny-les-Hameaux où il décède 
le 18 août 1900 rongé par la tuberculose, il a 42 ans.
Le 21 août sa dépouille est rapatriée à Lille. Il est inhumé au cimetière de l'Est.

Jean-Pierre Claris de Florian


Jean-Pierre Claris de Florian est venu au monde le 6 mars 1755 à Sauve dans le Gard.
Issu d'une famille noble, il est destiné à la carrière des armes.
Apparenté à Voltaire, il est présenté à ce dernier dans sa propriété de Ferney, il a alors dix ans,
avant de partir vivre à Paris chez un oncle.
A treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre, mais la vie de garnison ne lui convenant pas, il est réformé tout en conservant son grade, ce qui lui permet de suivre le duc au gré de ses affectations et de se consacrer à sa carrière littéraire, dont nous avons surtout retenu les fables.
Elu membre de l'Académie française en 1788, il est obligé de quitter Paris pour Sceaux lors de la Révolution
et est arrêté en 1794. Il recouvre la liberté après la chute de Robespierre et retourne vivre à Sceaux où
il meurt brutalement le 13 septembre 1794 de la tuberculose, contractée quelques années auparavant et que la détention n'a pas manqué d'aggraver.

samedi 30 janvier 2016

Hiver


Le ciel pleure ses larmes blanches
Sur les jours roses trépassés ;
Et les amours nus et gercés
Avec leurs ailerons cassés
Se sauvent, frileux, sous les branches.

Ils sont finis les soirs tombants,
Rêvés au bord des cascatelles.
Les Angéliques, où sont-elles !
Et leurs âmes de bagatelles,
Et leurs coeurs noués de rubans ?…

Le vent dépouille les bocages,
Les bocages où les amants
Sans trêve enroulaient leurs serments
Aux langoureux roucoulements
Des tourterelles dans les cages.

Les tourterelles ne sont plus,
Ni les flûtes, ni les violes
Qui soupiraient sous les corolles
Des sons plus doux que des paroles.
Le long des soirs irrésolus.

Cette chanson – là-bas – écoute,
Cette chanson au fond du bois…
C’est l’adieu du dernier hautbois,
C’est comme si tout l’autrefois
Tombait dans l’âme goutte à goutte.

Satins changeants, cheveux poudrés,
Mousselines et mandolines,
O Mirandas ! O Roselines !
Sous les étoiles cristallines,
O Songe des soirs bleu-cendrés !

Comme le vent brutal heurte en passant les portes !
Toutes, – va ! toutes les bergères sont bien mortes.

Morte la galante folie,
Morte la Belle-au-bois-jolie,
Mortes les fleurs aux chers parfums !

Et toi, soeur rêveuse et pâlie,
Monte, monte, ô Mélancolie,
Lune des ciels roses défunts.

Albert Samain in Au jardin de l'Infante

vendredi 29 janvier 2016

Le Chat et les Rats


Un angora, que sa maîtresse
Nourrissait de mets délicats,
Ne faisait plus la guerre aux rats:
Et les rats, connaissant sa bonté, sa paresse,
Allaient, trottaient partout, et ne se gênaient pas.
Un jour, dans un grenier retiré, solitaire,
Où notre chat dormait après un bon festin,
Plusieurs rats viennent dans le grain
Prendre leur repas ordinaire.
L’angora ne bougeait. Alors mes étourdis
Pensent qu’ils lui font peur; l’orateur de la troupe
Parle des chats avec mépris.
On applaudit fort, on s’attroupe,
On le proclame général.
Grimpé sur un boisseau qui sert de tribunal:
Braves amis, dit-il, courons à la vengeance.
De ce grain désormais nous devons être las,
Jurons de ne manger désormais que des chats
On les dit excellents, nous en ferons bombance.
À ces mots, partageant son belliqueux transport,
Chaque nouveau guerrier sur l’angora s’élance,
Et réveille le chat qui dort.
Celui-ci, comme on croit, dans sa juste colère,
Couche bientôt sur la poussière
Général, tribuns et soldats.
Il ne s’échappa que deux rats
Qui disaient, en fuyant bien vite à leur tanière :
Il ne faut point pousser à bout
L’ennemi le plus débonnaire;
On perd ce que l’on tient quand on veut gagner tout.

Jean-Pierre Claris de Florian

Vendredi 29 janvier


Bonsoir tout le monde !
Vouloir de la variété quand on parle de poésie semble, a priori, très facile à une exception : le XVIIIe siècle...
Le XVIIIe siècle fut philosophique. Il foisonne de récits de voyages et annonce les grands romans du XIXe siècle, mais pour ce qui est de la poésie, il est d'une pauvreté lamentable.
Certains s'y sont essayée, malheureusement leurs vers se résument à une logorrhée que je qualifierais de pseudo-classique. En outre, elle est ennuyeuse au point d'être soporifique.
Pourtant, il fallait bien que je trouve quelque chose.
C'est fait, et je vous propose ce soir une fable de Jean-Pierre Claris de Florian.

jeudi 28 janvier 2016

Joachim Du Bellay


Joachim Du Bellay est né à Liré (Anjou) en 1522. Orphelin à l'âge de dix ans, il est élevé par son
frère qui s'occupe peu de lui.
Vers 1546, il part à Poitiers étudier le Droit et en 1547, il rencontre Ronsard qu'il rejoint au collège
Coqueret à Paris. Tous deux souhaitent créér un groupe de poètes qui défendraient la langue française,
ensemble qu'ils baptisent La Pléiade.
En 1553, Du Bellay quitte la France pour l'Italie, dont il est impatient de connaitre la capitale et la
culture antique. Mais il est déçu. Il s'ennuie au milieu des intrigues de la cour papale.
Il en profite pour écrire Les Regrets, recueil dans lequel il critique Rome et la vie qu'on y mène tout en se souvenant avec nostalgie de son Anjou natal.
Il tombe malade en 1557 et rentre en France où il décède le 1er janvier 1560, à l'âge de 37 ans.
Il est enterré à la chapelle de Saint Crépin à Paris.

Belaud, chasseur de rats et de souris


Belaud savait mille manières
De les surprendre en leurs tanières,
Et lors leur fallait bien trouver
Plus d'un pertuis pour se sauver :
Car onques rat, tant fut-il vite,
Ne se vit sauver à la la fuite
Devant Belaud. Au demeurant,
Belaud n'était pas ignorant :
Il savait bien, tant fut traitable,
Prendre la chair dessus la table,
J'entends, quand on lui présentait,
Car autrement il vous grattait,
Et avec la patte friande
De loin muguetait la viande.
Belaud n'était point mal-plaisant,
Belaud n'était point mal-faisant,
Et ne fit onq plus grand dommage
Que de manger un vieux fromage,
Une linotte et un pinson,
Qui le fâchaient de leur chanson.

Joachim Du Bellay
(Mara la Grise, Collection personnelle)

mercredi 27 janvier 2016

Jean de La Fontaine


Jean de La Fontaine, un de nos poètes parmi les plus connus, est né à Château-Thierry le 8 juillet 1621.
Il y suit sa scolarité avant de partir à Paris étudier le droit et obtient en 1649 son diplôme d'avocat au parlement de Paris. Peu de temps avant, le 10 novembre 1647, La Fontaine avait  accepté le mariage
imposé par son père. Un fils naquit de cette union, mais l'écrivain ne s'occupa jamais de sa famille lui préférant la compagnie des sociétés précieuses et libertines parisiennes.
Proche de Nicolas Fouquet, La Fontaine ne se mêle guère à la cour royale, fréquentant plutôt les salons et,
malgré des oppositions, dont on ne connait pas vraiment les raisons, il est élu à l'Académie française
en 1684.
Mêlé aux débats de son époque, il prend le parti des Anciens dans la célèbre Querelle des Anciens et des
Modernes.
Ses oeuvres les plus connues restent les Fables, inspirées pour beaucoup des textes du fabuliste antique latin
Esope et dont les morales sont souvent beaucoup plus profondes que ne laissent imaginer une certaine
simplicité des textes. On lui doit aussi des contes libertins, un roman, Les Amours de Psyché et de Cupidon, dont la forme (mélange de prose et vers) déconcerte le public, des satires, nouvelles et autres
écrits divers.
La Fontaine tombe gravement malade à la fin de l'année 1692 et durant les presque deux ans qu'il lui reste à
vivre il accepte, sous la pression du prêtre qui lui administra l'extrême onction, de "renier" de façon
plus ou moins claires tous les péchés dont est entachée son oeuvre.
Il décède le 13 avril 1695 à Paris.

Le laboureur et ses enfants


Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
(tableau Emile Baudoux)
Jean de La Fontaine

mardi 26 janvier 2016

Théodore de Banville


Théodore de Banville, né à Moulin, dans l'Allier, le 14 mars 1823, est un poète, dramaturge et
critique dramatique français surnommé "le poète du bonheur".
Ami de Victor Hugo, Baudelaire et T. Gautier, on le considère comme l'un des plus grands poètes de son
époque. C'est lui qui découvrit le talent de Rimbaud dont il lança, en quelque sorte, la carrière.
Banville fut un des précurseurs du parnasse. Il se consacre à la poésie et fréquente les milieux littéraires
les plus anti-conformistes.
Méprisant la poésie "officielle" et son côté mercantile, il est l'ennemi de la poésie réaliste et celui de la
dégénérescence du romantisme. Son influence permet à de nombreux poètes de se dégager eux aussi de cette littérature larmoyante bien loin du véritable romantisme.
Il meurt à Paris le 13 mars 1891 et est inhumé au cimetière du Montparnasse

Alphonse de Lamartine


Alphonse de Lamartine est né à Mâcon le 21 octobre 1790. Il passe son enfance en Bourgogne et suit ses études au collège de Lyon avant de revenir en Bourgogne mener une vie oisive.
C'est en 1816, en cure à Aix-les-Bains qu'il rencontre Julie Charles avec qui il vit une histoire d'amour
passionnée mais impossible, car cette dernière est mariée et meurt en décembre 1817.
En 1820, année de publication des Méditations, il se marie avec Marianne-Elisa Birch, jeune fille anglaise
et devient secrétaire d'ambassade en Italie, fonction dont il démissionne en 1830. Durant cette période,
en 1829, il est élu à l'Académie française.
En 1830, Lamartine décide d'entamer une carrière politique en ralliant la monarchie de juillet, mais il n'aura pas de poste de député et entame une série de voyages en Orient.
En 1833, enfin, il est élu député et le reste jusqu'en 1851. En 1848, il passe du royalisme au républicanisme,
jouant un rôle important dans la Révolution en proclamant la République dont il est chef du gouvernement
provisoire durant trois mois.
Alphonse de Lamartine meurt en 1869.

Le Papillon


Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Alphonse de Lamartine in Nouvelles méditations poétiques

lundi 25 janvier 2016

Le Thé


Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.

Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Théodore de Banville

Charles-Nérée Beauchemin

Charles-Nérée Beauchemin est né au Québec, à Yamachiche, le 20 février 1850.
Fils de médecin, il poursuit lui aussi des études médicales à l'issue desquelles, il revient s'installer à Yamachiche où il exerce et publie poèmes et articles dans des journaux. En 1878, il se marie avec Anna Lacerte avec qui il aura dix enfants.
En 1897, il publie son premier recueil Les Floraisons matutinales.
Le 11 novembre 1928, il reçoit le Grand Prix d'apostolat laïque par la poésie et un doctorat
dans les lettres de Laval.
Le 13 septembre 1930, il accepte la médaille de l'Académie française.
Il meurt à Yamachiche à 81 ans, le 29 juin 1931 et est considéré, aujourd'hui, comme le premier
écrivain du terroir

Pierre de Marbeuf


Pierre de Marbeuf est né en 1596 à Sahurs (Normandie), il a fait ses études en Mayenne, puis a étudié le Droit en compagnie de Descartes à Paris.
Auteur de sonnets baroques dont les thèmes principaux sont liés à la nature et la fragilité de la vie comme de l'amour, il aimait jouer sur les registres comique et pathétique.
Cet auteur, connu tardivement, est apprécié tant pour ses qualités de poète que pour ses talents satiriques.
En 1623, il retourne vivre en Normandie où il meurt en 1645

dimanche 24 janvier 2016

Oubli


Je réalise juste un petit oubli quant à mes poèmes en attendant le Printemps des Poètes : une petite biographie des auteurs.
Bien sur, il y aura des poètes connus et il y en aura d'autres comme Marbeuf et Beauchemin qui ne vous seront pas forcément familiers. Alors, dés demain, parce que ce soir il y a Clint Eastwood sur Arte, je remédie à cet impair et vous parlerai de ces deux auteurs.
En attendant, je plonge dans mon tricot et regarde mon film.
(tableau Nicola Bayley)

La Mer


Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.

La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.

La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.

Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
(photos personnelles, le Gouffre, Plougrescant - 22 Côtes d'Armor)

Charles Nérée Beauchemin (1850-1931)

samedi 23 janvier 2016

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage

 (aquarelle Yves Gouy)

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

 (Naissance de Vénus Botticelli)
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
 (La Manche au pied du fort La Latte, photo personnelle)


Pierre de Marbeuf (1596-1645)

Printemps des Poètes 2016


Cela fait longtemps que mon amour de la Poésie n'est plus un mystère pour mon entourage et que je suis attristée lorsque je vois le peu d'engouement suscité par ce genre littéraire auprès de mes contemporains, sans compter ceux qui se piquent d'être poètes et donnent des poussées d'urticaire à leurs dictionnaires de rimes et ouvrages de réthorique ... 
Dans ces cas-là, j'ai vraiment envie de pleurer, car je me demande s'ils lisent autre chose que leurs propres poèmes.
Bien entendu, moi aussi je me pique de rimailler de temps à autres. De manière conventionnelle ou en toute liberté, tout dépend de mes envies.
Cette année, pour la dix-huitième fois consécutive, le Printemps des Poètes viendra illuminer notre mois de mars et lui donner le soleil qui lui manque trop souvent, abordant un sujet qui nous touchera tous d'une manière ou d'une autre : le Grand XXe d'Apollinaire à Bonnefoy - cent ans de poésie.
Pour me stimuler à entretenir ce blog, je vais, à l'occasion, me lancer un défi, à savoir vous proposer un poème d'avant le XXe siècle chaque jour jusqu'au 5 mars, début des manifestations pour cette année.
Alors, je vous parlerai de poésie française et même francophone.

 

Toujours malade


Difficile d'être souvent présente lorsque ma santé et celle de certains de mes proches s'en mêlent. Ce n'est pourtant pas faute d'en avoir envie.
C'est pourquoi, dés que cela va mieux, je viens, comme ce soir.

vendredi 1 janvier 2016

BONNE ANNEE

-"Une nouvelle année ?
-Ha bon, où ça ?
-et ça se mange vous croyez ?
-Dites, Maman, elle est où ?"

Ben oui, nouvelle année ne veut pas dire grand chose pour certains et ils ont peut-être raison.
En attendant, je suis un humain et je cède à la tradition en vous souhaitant à tous une Bonne et Heureuse Année 2016 !
Beaucoup de joies, d'amour, de belles choses, de bons thés et de merveilleuses lectures !!!!