Pour le plaisir des mots, pour mon plaisir, pour le votre aussi j'espère, pour m'exprimer librement sur tout et sur rien avec un petit "plus" accordé à la langue française.
Le programme du jour n'est pas extraordinaire, mais étant donné qu'Arte diffuse une oeuvre majeure de notre cinéma, il mérite d'être mentionné.
Sur C 8, à 13h40 : Maigret et l'improbable Monsieur Owen
Sur C 8, à 15h15 : Maigret et les Témoins récalcitrants
Sur Arte, à 20h50 : Le Quai des brumes
Film de Marcel Carné (1938), adaptation du roman de Pierre Mac Orlan
Si vous souhaitez le lire, l'ouvrage est disponible chez Gallimard en collection Folio, n° 154
Pour sortir de sa condition de métayer, Sylvestre quitte les siens dans la Creuse. Laissant sa jeune épouse et ses parents, il monte à Paris, comme tant d'autres "faire une saison".
En Normandie, ils sont trop nombreux pour une si petite ferme, alors Annette, la grande de 16 ans, monte à Paris s'engager comme domestique.
A leur arrivée, ils se rencontrent à un carrefour, cherchant leur chemin dans une ville dont ils ne parlent même pas la langue. Rien ne les prédestinaient à se revoir, chaque province ayant son territoire, ses corporations au sein desquels elle recrée sa région avec sa langue et ses coutumes.
Pourtant, c'est dans ce Paris animé qu'ils vont apprendre à se connaître et à s'aimer jusqu'au jour où, apprenant la naissance de son fils, Sylvestre disparaît, laissant Nanette désemparée, avec sa propre grossesse, dont il ignore tout.
(tableau de Hornbaeck)
A travers leurs histoires, Georges Coulonges nous offre un roman social-documentaire qui n'est pas sans rappeler les oeuvres de Zola.
Il nous permet de découvrir un Paris "Louis-Philippard" qui sonne comme un rêve, où des miséreux aspirant au bonheur, construisent un monde qui n'est pas pour eux.
(tableau Victor Babriel Gilbert)
J'ai aimé cet entrelacs d'histoires, hélas plus tristes les unes que les autres, car malgré un trop plein de peine et de misère, il nous montre combien les hommes savent garder l'espoir pour lutter quoiqu'il advienne et comment, par des prises de conscience progressives, leurs combats annoncent les révolutions ouvrières à venir.
Enfin, durant toute ma lecture, Gavroche de Jean Ferrat me trottait dans la tête, tant cette chanson illustrait parfaitement ce roman.
Blanche est une jeune femme pleine de vie, herboriste dans le village de son enfance, où elle partage sa vie entre son travail, sa bande d'amis et son grand-père qu'elle adore.
Un jour qu'elle recherche quelques plantes assez rares dans la garrigue, elle découvre une petite habitation qu'elle ne connaissait pas. En y pénétrant, elle réalise que ce mazet est inhabité depuis longtemps. Un carnet attire son attention. C'est le journal intime d'une inconnue.
Emue et déconcertée par cette histoire, Blanche se lance à la recherche de cette femme.
Elle n'imagine pas alors que ses découvertes bouleverseront sa vie et celle de ceux qu'elle aime.
Le sujet était intéressant et prometteur.
Malheureusement, une écriture plate et banale, accumulant clichés, fautes de français et mièvreries a gâché toute cette histoire.
C'est bien dommage, car j'avais très envie de lire ce roman et je ne peux écrire qu'une chose à son propos : LENIFIANT