Une fois n'est pas coutume, je vous sers une de mes recettes de cuisine.
Après tout, c'est la mienne, je l'ai "créée" en quelque sorte et, puisque un ami m'a demandé de co-administrer une page Facebook consacrée à la gastronomie, autant en profiter.
INGREDIENTS
pour 4 personnes
- 8 paupiettes (je déteste me compliquer la vie, elles sont donc toutes faites et il n'y a plus qu'à les cuisiner et les accommoder)
- huile d'olive (4 ou 5 bonnes cuillerées à soupe)
- 2 oignons rouges émincés
- 4 belles poignées de champignons émincés (champignons sauvages ou de Paris, tout dépend de ce que j'ai sous la main)
- 500 g. de petits pois frais
- 3 poivrons (1 rouge, 1 vert, 1 jaune) coupés en petits cubes
- 4 c. à soupe d'herbes de Provence
- 2 "cube" bouillon herbes de Provence
- 12.5 cl de vin blanc sec
- 250 g. de pulpe de tomate
- poivre
- riz basmati
PREPARATION
Versez l'huile d'olive dans la sauteuse et faites la chauffer. Quand elle est bien chaude, mettez les paupiettes que vous faites dorer sur toutes leurs faces, retirez-les de la sauteuse et mettez les oignons à revenir. Quand ils ont bien doré, remettez les paupiettes,, versez le vin blanc, les cubes dilués dans 2 tasse à thé d'eau bouillante, la pulpe de tomate, le poivre moulu et les herbes de Provence. Complétez avec un peu d'eau chaude afin de couvrir la préparation si nécessaire. Je ne sale pas la préparation en raison des deux cubes.
Portez à ébullition, puis couvrez, mettez le feu sur doux et laissez cuire ainsi 1/2 h.
Préparez le riz en le mesurant puis en le rinçant abondamment. Faites le cuire dans l'eau bouillante ou, mieux, mettez-le dans une marmite à riz électrique avec la quantité d'eau suffisante. Ainsi, quand le riz est cuit, il est gardé au chaud.
Dés que vous avez lancé la cuisson du riz, ajoutez dans la sauteuse vos champignons, petits pois et poivrons débités en cubes. Remontez le feu jusqu'au début de l'ébullition, remettez sur doux, couvrez et laissez cuire tranquillement jusqu'à ce que le riz soit prêt.
Servez aussitôt.
Question boisson, j'ai coutume de poser la carafe d'eau sur la table, mais un vin rosé convient parfaitement à ce type de plat faussement provençal.
En principe, je présente différemment, mais j'étais prise par le temps ce midi.
Je pose le riz au centre d'un plat creux et réparti les paupiettes, légumes et sauce autour.
Vous pouvez épaissir un peu la sauce avec une cuillerée à soupe de maïzéna, mais je préfère la garder à l'état de "bouillon" afin de m'en servir pour préparer une soupe ensuite.
Pour le plaisir des mots, pour mon plaisir, pour le votre aussi j'espère, pour m'exprimer librement sur tout et sur rien avec un petit "plus" accordé à la langue française.
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mercredi 5 septembre 2018
samedi 28 juillet 2018
Lecture du moment
Sirius le chien qui fit trembler le IIIe Reichs
de Jonathan Crown.
Sirius est un fox terrier dont toute la famille a été massacrée. Adopté par une riche famille juive de Berlin, c'est tout naturellement qu'il les accompagne, quand ils doivent fuir le nazisme et vont retrouver des amis en Californie.
C'est la grande époque du cinéma et Sirius devient la coqueluche d'Hollywood en tant que chien acteur.
C'est sympa, un peu loufoque et très symbolique aussi.
Le style et les thèmes abordés changent de ce qu'on a l'habitude de lire et le monde complètement délirant du cinéma est bien décrit. J'en suis à la moitié pour l'instant.
de Jonathan Crown.
Sirius est un fox terrier dont toute la famille a été massacrée. Adopté par une riche famille juive de Berlin, c'est tout naturellement qu'il les accompagne, quand ils doivent fuir le nazisme et vont retrouver des amis en Californie.
C'est la grande époque du cinéma et Sirius devient la coqueluche d'Hollywood en tant que chien acteur.
C'est sympa, un peu loufoque et très symbolique aussi.
Le style et les thèmes abordés changent de ce qu'on a l'habitude de lire et le monde complètement délirant du cinéma est bien décrit. J'en suis à la moitié pour l'instant.
dimanche 15 juillet 2018
Programme TV / Littérature du 15 février 2018
Sur France 3, à 15 h 15
Miss Fisher enquête : Tout est dans la recette
Série policière adaptée des romans de Kerry Greenwood.
Je ne peux, malheureusement pas vous en parler, car je n'ai lu aucun de ses romans et n'ai pas du tout accroché lorsque j'ai regardé un ou deux épisodes de cette série
Sur Arte, à 20 h 50
Sur la route de Madison
Adaptation cinématographique par et avec Clint Eastwood du roman de Robert James Waller
Je n'ai pas lu le livre et n'ai pas encore vu le film, mais C. Eastwood est pour moi un gage de qualité, donc si le thème vous tente, n'hésitez pas.
Vous trouverez le roman aux éditions Pocket.
Sur France 3, à 20 h 55
Commissaire Dupin : Le Tésor d'Ys
Là, ce n'est pas banal, il s'agit d'une série de romans policiers bretons, écrits par Jean-Luc Bannalec et adaptés par l'Allemagne.
Je n'avais lu aucun roman de l'auteur, mais ai voulu voir ce que cela pouvait donner à la télé, découvrir comment les Allemands nous montreraient la Bretagne, ses habitants et leur mentalité. J'avoue que j'ai eu une agréable surprise et beaucoup de plaisir à suivre les intrigues. Sans compter que Pasquale Aleardi qui interprète le commissaire Dupin est fort bel homme et incarne bien ce personnage plein de charme et d'humour.
Les romans de Jean-Luc Bannalec sont disponibles aux Presses de la Cité (Coll.Terres de France) ou en Pocket. Le plus surprenant est peut-être que cet auteur breton est de nationalité... allemande.
Sur France 4, à 20 h 55
Le Château de ma mère
Que vous dire de plus que je ne vous aurais pas encore dit sur Pagnol et sur l'adaptation de ses oeuvres par Yves Robert ?
Si vous ne l'avez jamais vu, n'hésitez pas, vous en serez ravis.
Un seul bémol, le Château de ma mère est diffusé avant la Gloire de mon père, ce qui ne respecte pas l'ordre chronologique et est donc déstabilisant.
Sur TF1, à 21 h 00
Les souvenirs
Le roman de David Foenkinos par l'auteur et Jean-Paul Rouve. Je ne connais pas encore ce romancier, mais le thème de l'histoire et la distribution me tentent énormément
Sur France 4, à 22 h 30
La Gloire de mon père
Comme je vous l'ai dit précédemment, c'est un film merveilleux, adaptation nostalgique des souvenirs d'enfance de l'auteur
Sur France 5, à 22 h 35
Une maison, un artiste : Alphonse de Lamartine, le grand oublié
A travers la maison de Milly, nous parcourons la vie de ce grand poète que le temps laisse s'effacer peu à peu de nos mémoires, ce que je trouve assez dommage, car il nous a légué des poèmes magnifiques
Sur France 3, à 00 h 25
Agatha Raisin : Une recette qui tue
La première enquête de l'héroïne de Marion Chesney Gibbons portée à l'écran.
J'ai lu le roman que j'ai trouvé plutôt divertissant, mais ne connais pas du tout la série. vous pourrez découvrir notre détective amateur aux éditions Albin Michel.
Etant donné l'heure tardive à laquelle est diffusé l'épisode, je pense que seuls les insomniaques prendront la peine de le regarder.
vendredi 13 juillet 2018
Minute, papillon !
Rose est une mère célibataire de 36 ans qui vient de perdre son père. En plein désarroi, outre ce deuil, elle doit faire face au chômage et au départ de son fils unique.
Un peu perdue, mais ne baissant jamais les bras, au risque trop souvent de penser aux autres avant de se soucier d'elle-même, celle qui fut nounou pendant des années, après avoir renoncé à ses études d'infirmière pour s'occuper de son fils, accepte un emploi pour le moins original : dame de compagnie pour dame âgée un peu perturbée et nounou pour petit chien capricieux.
Rose n'est guère emballée par ce job, mais le logement et le salaire sont plus que motivants pour celle qui se retrouve seule.
Elle va alors découvrir des univers dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Entre sa patronne despotique, son petit chien tyrannique, sa vieille mère atteinte de TOC, le petit cercle amical des commerçants du quartier, Rose n'a pas le temps de s'appesantir sur son sort. Sans oublier sa soeur dont elle est assez proche et son fils qui va bientôt la rendre grand-mère et la fuit, car elle refuse de lui dire qui était son père.
Dans cette histoire pleine de bons sentiments, écrite dans un style alerte et vivant, qui peut deviner le sens que Rose devrait donner à sa vie et lui insuffler le courage et le désir d'aller enfin au bout de ses propres rêves au risque de briser la carapace de protection qu'elle a tenté de se forger pendant des années ?
Tout comme Mémé dans les orties, ce roman d'Aurélie Valognes est un agréable divertissement. Le genre de livre que l'on fourre dans son sac de plage ou dans sa poche si l'on prend les transports en commun chaque jour, histoire de passer un bon moment sans se poser de question.
C'est un divertissement et c'est réussi.
Les personnages sont un peu trop stéréotypés, mais cela fait partie du jeu et permet de suivre facilement le fil des événements.
J'ai donc eu du plaisir à lire ce roman, mais je reconnais qu'il ne fera pas date dans ma mémoire littéraire. En revanche, il va se promener autour de moi pour le plus grand plaisir de mes proches.
J'avoue que je ne me serais sans doute pas lancée dans cette lecture si Aurélie Valognes n'avait été choisie comme auteur du mois de juin par le groupe Facebook, L'auteur du mois, mais je ne regrette pas et, si j'ai opté pour ce titre, c'est parce que j'ai été frappée par une coïncidence, à savoir la patronne despotique prénommée Véronique, comme moi, et sa mère Colette, comme la mienne. Toutefois je vous rassure, nous ne leur ressemblons pas du tout.
Libellés :
Aurélie Valognes,
chick-litt,
famille,
humour,
L.G.F.,
L'auteur du mois,
LADM,
Le Livre de Poche,
Littérature française XXIe siècle,
Livre détente,
Minute,
papillon !
dimanche 15 avril 2018
Le Voyage de Ruth, la Mama d'Autant en emporte le vent
Lors de la révolte des esclaves dans la colonie française de l'île de Saint-Domingue, Solange, épouse d'un riche planteur, découvre parmi les cadavres mutilés de toute une famille noire, une petite fille cachée sous un grand panier d'osier. Désireuse de soustraire l'enfant à toute cette folie, son mari et elle l'emmènent avec eux dans leur fuite vers les Etats-Unis où, ayant reçu le baptême catholique, la fillette, prénommée Ruth grandit dans une situation un peu bancale, ni esclave ni fille de la maison, avant de devenir la Mama du premier enfant de Solange.
Devenu une jolie jeune femme, Ruth est courtisée par un affranchi qui obtient de l'acheter et de l'épouser légalement. Ensemble, ils ont une petite fille, mais Jéhu néglige toujours d'affranchir son épouse malgré son rôle actif au sein d'un groupe anti-blancs et abolitionniste. Malheureusement, en déclenchant une révolte comme à Saint-Domingue, Jéhu est capturé, jugé et pendu, laissant ses esclaves à la rue.
Ruth et son enfant sont alors séparées, vendues à deux propriétaires et ne se reverront jamais.
Après bien des aventures et malheurs, Ruth parvient à revenir chez Solange où elle reprend son rôle de Mama lorsque sa maîtresse décède en donnant le jour à une petite fille qui deviendra la mère de Katie Scarlett.
Dans la catégorie "J'aurais mieux fait de ne pas le lire", ce roman tiendra une bonne place.
De toutes façons, je ne devrais jamais rien lire qui touche de près ou de loin à ce chef-d'oeuvre qu'est le roman de Margaret Mitchell. Autant en emporte le vent est un de mes romans favoris et j'avais déjà été déçue lorsque j'avais lu la "suite" rédigée par Alexandra Ripley dans les années 90.
Malgré tout, j'avais beaucoup espéré de cette histoire qui ne concernait pas Scarlett et se passait avant sa naissance, mais cela ne tenait pas la route.
Si Donald McCaig avait voulu en faire un roman indépendant, libre de toutes références à Autant en emporte le vent, je crois que j'aurais bien aimé. L'histoire est plaisante et bien rédigée. Cette façon de raconter les soixante années qui ont précédé et annoncé la guerre de Sécession du point de vue des esclaves et, surtout, celui d'une Mama que son rôle et ses activités plaçaient un peu des deux côtés de la barrière, apporte quelque chose de plus.
Ici, pas question de rêver sur les crinolines et la nonchalance du sud, pas plus que de larmoyer sur le sort des esclaves comme dans La Case de l'oncle Tom, non, ici, on vit le quotidien d'une enfant puis d'une femme qui a la tête sur les épaules et sait parfaitement analyser toutes les natures humaines.
Je dirais donc que c'est un bon roman si vous n'avez pas lu Margaret Mitchell avant ni vu le film.
Devenu une jolie jeune femme, Ruth est courtisée par un affranchi qui obtient de l'acheter et de l'épouser légalement. Ensemble, ils ont une petite fille, mais Jéhu néglige toujours d'affranchir son épouse malgré son rôle actif au sein d'un groupe anti-blancs et abolitionniste. Malheureusement, en déclenchant une révolte comme à Saint-Domingue, Jéhu est capturé, jugé et pendu, laissant ses esclaves à la rue.
Ruth et son enfant sont alors séparées, vendues à deux propriétaires et ne se reverront jamais.
Après bien des aventures et malheurs, Ruth parvient à revenir chez Solange où elle reprend son rôle de Mama lorsque sa maîtresse décède en donnant le jour à une petite fille qui deviendra la mère de Katie Scarlett.
Dans la catégorie "J'aurais mieux fait de ne pas le lire", ce roman tiendra une bonne place.
De toutes façons, je ne devrais jamais rien lire qui touche de près ou de loin à ce chef-d'oeuvre qu'est le roman de Margaret Mitchell. Autant en emporte le vent est un de mes romans favoris et j'avais déjà été déçue lorsque j'avais lu la "suite" rédigée par Alexandra Ripley dans les années 90.
Malgré tout, j'avais beaucoup espéré de cette histoire qui ne concernait pas Scarlett et se passait avant sa naissance, mais cela ne tenait pas la route.
Si Donald McCaig avait voulu en faire un roman indépendant, libre de toutes références à Autant en emporte le vent, je crois que j'aurais bien aimé. L'histoire est plaisante et bien rédigée. Cette façon de raconter les soixante années qui ont précédé et annoncé la guerre de Sécession du point de vue des esclaves et, surtout, celui d'une Mama que son rôle et ses activités plaçaient un peu des deux côtés de la barrière, apporte quelque chose de plus.
Ici, pas question de rêver sur les crinolines et la nonchalance du sud, pas plus que de larmoyer sur le sort des esclaves comme dans La Case de l'oncle Tom, non, ici, on vit le quotidien d'une enfant puis d'une femme qui a la tête sur les épaules et sait parfaitement analyser toutes les natures humaines.
Je dirais donc que c'est un bon roman si vous n'avez pas lu Margaret Mitchell avant ni vu le film.
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