Pour le plaisir des mots, pour mon plaisir, pour le votre aussi j'espère, pour m'exprimer librement sur tout et sur rien avec un petit "plus" accordé à la langue française.
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jeudi 19 octobre 2017
Cas de conscience
J'ai un cas de conscience à vous soumettre.
Un auteur m'a fait une demande d'ami Facebook cet été et j'ai accepté.
Puis, il m'a contactée en mp pour me parler de son roman, me conseiller de le lire et d'en faire une présentation sympa sur mon blog, tout comme les blogueuses dont il me joignait les chroniques.
J'ai trouvé cela un peu cavalier, car il fallait que j'achète son livre ET que j'en dise du bien, puis que je partage sur les différentes pages FB consacrées aux livres dont je faisais partie.
Avant de commencer un roman, je ne sais pas si je vais aimer ou pas. Parfois, mes chroniques sont assez plates, car le roman ne m'a fait ni chaud ni froid, parfois, je descends complètement un bouquin que je n'ai pas aimé. Je ne traite pas ainsi un auteur parce qu'il débute, rassurez-vous. Attendez de voir ma chronique sur Voyage au bout de la nuit de Céline et vous comprendrez que si je n'aime pas, je n'aime pas. Enfin, si j'ai adoré, je porte aux nues avec sincérité.
Je suis allée sur le site de ma librairie pour trouver le livre et là, première mauvaise surprise : ce n'est pas un poche, il faut quand même débourser 18 euros ... or, question budget, j'achète rarement des livres neufs, même en poche. Direction donc vers un site d'occasion et je trouve le roman en question pour moins de 5 euros frais de ports compris. Bon pourquoi pas, après tout on peut avoir de bonnes surprises et, d'occasion, cet auteur n'aura son pourcentage sur la vente.
Le livre est arrivé, je l'ai lu et je n'ai, hélas aucun bien à en dire... Je peux vous assurer qu'il ne fera pas date dans dans les annales.
Alors, que faire ?
Vilaine, mais honnête, je le descends, le lui fait savoir et partage partout sur Facebook ainsi qu'il me l'a demandé ou je m'abstiens ?
Je me dis que si je prends l'option "vilaine", je vous épargnerai peut-être un achat déception, que les lecteurs auront une opinion différente de toutes celles qu'ils ont pu lire et que l'auteur se montrera - je l'espère - moins prétentieux et plus diplomate la prochaine fois.
Mais vous, que feriez-vous ?
mardi 17 octobre 2017
Jacques Prévert
Ce soir, un peu tard malheureusement, France 2 consacre une émission à Jacques Prévert en commémoration du 40e anniversaire de sa mort, dans le cadre de son émission Infrarouge.
A 23 h 15 : Prévert, Paroles inattendues.
S'il y a bien un homme qui m'a fait découvrir la poésie, c'est lui.
Dés le CE 1 avec la poésie, enfin, la récitation comme on disait, des escargots qui s'en allaient à l'enterrement d'une feuille morte.
A ce moment-là, je ne savais pas qui était Prévert, ni ce qu'était la poésie, mais je me souviens avoir aimé l'histoire de ces malheureux escargots qui ont peint leurs coquilles en noir et mis du crêpe autour de leurs cornes, car ils sont tristes. L'institutrice nous avait expliqué ce qu'était ce fameux "crêpe" à nous, jeunes Brestois qui ne connaissions que celles faites par maman et que l'on dévorait avec du beurre et de la confiture.
Du coup, j'avais enturbannés mes escargots de dentelles barbelées noires pour montrer combien ils étaient malheureux.
Mais le plus merveilleux, c'était la fin, si amusante aussi.
Les escargots avaient avancé si lentement que le printemps était revenu, que la feuille avait ressuscité et que tout le monde faisait une grande fête et s'amusait beaucoup en buvant et en chantant.
C'était ce que j'en avais retenu.
Bien des années plus tard, j'ai découvert Jacques Prévert. En fait, je l'ai découvert en 5e avec Page d'écriture qui restituait si bien ce que je vivais en classe.
J'ai retrouvé La Chanson des escargots à la mort de l'auteur et découvert que mon imaginaire l'avait bien transformée et comprise à sa manière, mais comme Prévert le disait lui-même "Laissez passer le café si ça lui fait plaisir".
Mon souvenir était gai et heureux comme un grand nombre de ses poèmes et, aujourd'hui encore, je cite Jacques Prévert, son humour, ses jeux de mots et sa finesse d'esprit quasiment chaque jour
Alors, ce soir sur France 2, demain en replay, ne vous privez pas de Prévert. A lui, ce serait bien égal, mais vous, vous manqueriez un grand moment.
Ensuite, au hasard, au petit bonheur la chance, faites comme moi, plongez, replongez dans mes trois recueils favoris, Paroles, Histoires et La Pluie et le beau temps.
Que d'heures heureuses j'ai passées en sa compagnie et que de bons moments passerai-je encore.
A 23 h 15 : Prévert, Paroles inattendues.
S'il y a bien un homme qui m'a fait découvrir la poésie, c'est lui.
Dés le CE 1 avec la poésie, enfin, la récitation comme on disait, des escargots qui s'en allaient à l'enterrement d'une feuille morte.
A ce moment-là, je ne savais pas qui était Prévert, ni ce qu'était la poésie, mais je me souviens avoir aimé l'histoire de ces malheureux escargots qui ont peint leurs coquilles en noir et mis du crêpe autour de leurs cornes, car ils sont tristes. L'institutrice nous avait expliqué ce qu'était ce fameux "crêpe" à nous, jeunes Brestois qui ne connaissions que celles faites par maman et que l'on dévorait avec du beurre et de la confiture.
Du coup, j'avais enturbannés mes escargots de dentelles barbelées noires pour montrer combien ils étaient malheureux.
Mais le plus merveilleux, c'était la fin, si amusante aussi.
Les escargots avaient avancé si lentement que le printemps était revenu, que la feuille avait ressuscité et que tout le monde faisait une grande fête et s'amusait beaucoup en buvant et en chantant.
C'était ce que j'en avais retenu.
Bien des années plus tard, j'ai découvert Jacques Prévert. En fait, je l'ai découvert en 5e avec Page d'écriture qui restituait si bien ce que je vivais en classe.
J'ai retrouvé La Chanson des escargots à la mort de l'auteur et découvert que mon imaginaire l'avait bien transformée et comprise à sa manière, mais comme Prévert le disait lui-même "Laissez passer le café si ça lui fait plaisir".
Mon souvenir était gai et heureux comme un grand nombre de ses poèmes et, aujourd'hui encore, je cite Jacques Prévert, son humour, ses jeux de mots et sa finesse d'esprit quasiment chaque jour
Alors, ce soir sur France 2, demain en replay, ne vous privez pas de Prévert. A lui, ce serait bien égal, mais vous, vous manqueriez un grand moment.
Ensuite, au hasard, au petit bonheur la chance, faites comme moi, plongez, replongez dans mes trois recueils favoris, Paroles, Histoires et La Pluie et le beau temps.
Que d'heures heureuses j'ai passées en sa compagnie et que de bons moments passerai-je encore.
dimanche 15 octobre 2017
Soirée TV/Littérature du dimanche 15 octobre 2017
La soirée n'est pas forcément riche et il n'y a rien de nouveau sous le soleil, mais trois titres ont retenu mon attention et j'ai eu envie de les porter à votre connaissance.
Sur Arte, à 20 h 55 : Germinal
La célèbre et magistrale adaptation d'un de mes romans favoris d'Emile Zola par Claude Berri
Naturellement, il manque beaucoup d'éléments que vous ne trouverez que dans le roman et seulement si l'histoire du syndicalisme, de la condition des ouvriers et de la Révolution Industrielle vous intéressent.
Mais ce serait dommage de manquer une telle oeuvre portée avec brio par des acteurs tels Depardieu, Renaud, Miou-Miou, Carmet...
Le roman est toujours disponible au Livre de Poche et en Garnier-Flammarion.
Sur C 8, à 21 h 00 : Un Secret
Un tout autre domaine, plus feutré, plus intimiste et contenant toute l'émotion du roman de Philippe Grimbert, proposée par Claude Miller.
Je ne peux pas vous en parler en détail, car si le livre est dans ma PAL, je n'ai jamais vu le film.
Toutefois, vous le trouverez dans la collection Le Livre de Poche
Sur Arte, à 01 h 55 : Huis clos
La pièce de Jean-Paul Sartre portée au cinéma, j'avoue que j'ai très envie de voir cela.
L'heure tardive ne me le permettra pas, mais j'espère que je le trouverai en "replay".
Sinon, il me reste toujours la relecture en collection Folio
Sur Arte, à 20 h 55 : Germinal
La célèbre et magistrale adaptation d'un de mes romans favoris d'Emile Zola par Claude Berri
Naturellement, il manque beaucoup d'éléments que vous ne trouverez que dans le roman et seulement si l'histoire du syndicalisme, de la condition des ouvriers et de la Révolution Industrielle vous intéressent.
Mais ce serait dommage de manquer une telle oeuvre portée avec brio par des acteurs tels Depardieu, Renaud, Miou-Miou, Carmet...
Le roman est toujours disponible au Livre de Poche et en Garnier-Flammarion.
Sur C 8, à 21 h 00 : Un Secret
Un tout autre domaine, plus feutré, plus intimiste et contenant toute l'émotion du roman de Philippe Grimbert, proposée par Claude Miller.
Je ne peux pas vous en parler en détail, car si le livre est dans ma PAL, je n'ai jamais vu le film.
Toutefois, vous le trouverez dans la collection Le Livre de Poche
Sur Arte, à 01 h 55 : Huis clos
La pièce de Jean-Paul Sartre portée au cinéma, j'avoue que j'ai très envie de voir cela.
L'heure tardive ne me le permettra pas, mais j'espère que je le trouverai en "replay".
Sinon, il me reste toujours la relecture en collection Folio
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