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vendredi 13 juillet 2018

Minute, papillon !



Rose est une  mère célibataire de 36 ans qui vient de perdre son père. En plein désarroi, outre ce deuil, elle doit faire face au chômage et au départ de son fils unique.
Un peu perdue, mais ne baissant jamais les bras, au risque trop souvent de penser aux autres avant de se soucier d'elle-même, celle qui fut nounou pendant des années, après avoir renoncé à ses études d'infirmière pour s'occuper de son fils, accepte un emploi pour le moins original : dame de compagnie pour dame âgée un peu perturbée et nounou pour petit chien capricieux.
Rose n'est guère emballée par ce job, mais le logement et le salaire sont plus que motivants pour celle qui se retrouve seule.
Elle va alors découvrir des univers dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Entre sa patronne despotique, son petit chien tyrannique, sa vieille mère atteinte de TOC, le petit cercle amical des commerçants du quartier, Rose n'a pas le temps de s'appesantir sur son sort. Sans oublier sa soeur dont elle est assez proche et son fils qui va bientôt la rendre grand-mère et la fuit, car elle refuse de lui dire qui était son père.
Dans cette histoire pleine de bons sentiments, écrite dans un style alerte et vivant, qui peut deviner le sens que Rose devrait donner à sa vie et lui insuffler le courage et le désir d'aller enfin au bout de ses propres rêves au risque de briser la carapace de protection qu'elle a tenté de se forger pendant des années ?


Tout comme Mémé dans les orties, ce roman d'Aurélie Valognes est un agréable divertissement. Le genre de livre que l'on fourre dans son sac de plage ou dans sa poche si l'on prend les transports en commun chaque jour, histoire de passer un bon moment sans se poser de question.
C'est un divertissement et c'est réussi.
Les personnages sont un peu trop stéréotypés, mais cela fait partie du jeu et permet de suivre facilement le fil des événements.
J'ai donc eu du plaisir à lire ce roman, mais je reconnais qu'il ne fera pas date dans ma mémoire littéraire. En revanche, il va se promener autour de moi pour le plus grand plaisir de mes proches.
J'avoue que je ne me serais sans doute pas lancée dans cette lecture si Aurélie Valognes n'avait été choisie comme auteur du mois de juin par le groupe Facebook, L'auteur du mois, mais je ne regrette pas et, si j'ai opté pour ce titre, c'est parce que j'ai été frappée par une coïncidence, à savoir la patronne despotique prénommée Véronique, comme moi, et sa mère Colette, comme la mienne. Toutefois je vous rassure, nous ne leur ressemblons pas du tout.

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