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samedi 19 novembre 2016

Vous prendrez bien une tasse de thé

Aujourd'hui, le vent est tombé et la température avec ... Alors, en rentrant de promenade avec Elfie.
Comment ça, "Encore elle ??? !!!" je ne vais tout de même pas sortir le voisin, non ?
Donc, en rentrant avec Elfie, j'ai eu envie d'une tasse de thé. Un thé chaud, gai, plein de bonne humeur, de pensées positives, un thé qui me fasse oublier que l'hiver arrive et qu'il y a encore deux promenades à faire avant de se coucher.
Tout naturellement, le Thé des cigales s'est imposé à moi pendant que nous marchions. Je crois que c'est un thé Dammann, mais sans aucune certitude, car je me le procure à l'Herboristerie du père Blaize à Marseille.
Je le sais que c'est loin, tant de l'Ile de France que de la Bretagne, mais il y a Internet et cette herboristerie, c'est la caverne d'Ali Baba ni plus ni moins.

Rien que le parfum et la couleur de ce thé (un Yunnan) et vous vous croyez déjà dans un vieux film de Pagnol. Une couleur chaude et profonde comme de l'ambre, quelques pétales fins d'un jaune d'or pâle, la saveur riche et sucrée de la figue violette et des arômes de plantes comme on en trouve dans la garrigue, mais sans impression de barbecue, Dieu merci. Pas de thym, lavande ou autre romarin. Juste des parfums qui vous emmènent en voyage loin du ciel gris et des feuilles mortes glissantes.
Enfin, tant qu'à se réconforter et se mettre le soleil dans le coeur, j'ai accompagné ma théière de tartelettes à la noix de coco, achetées à Paris Store la semaine dernière.
Comme quoi, on peut voyager très loin et découvrir de merveilleuses choses, sans quitter son salon.

jeudi 17 novembre 2016

Vous prendrez bien une tasse de thé

Je viens juste de rentrer de promenade avec Elfie et comme le temps est un peu frisquet, j'ai eu envie d'une petite tasse de thé, là, tout de suite, rapidement.
J'ai donc plongé dans la réserve d'urgence et de voyage qui ne contient que des thés en sachets et j'ai opté pour un darjeeling de chez L'Autre Thé.
A priori, c'est un darjeeling ordinaire qui ne ravira pas les puristes, mais comme je n'en suis pas une, il est parfait.
Il est écrit qu'il s'agit d'un Darjeeling FTGFOP, de la deuxième récolte (ne me demandez pas l'année) et issu de l'agriculture biologique.
On nous indique qu'il lui faut une eau à 90° et une infusion de 4 à 5 minutes.
Pour ma part, je préfère 80° et 4 minutes d'infusion maxi, sinon, je le trouve trop râpeux.
Il a une jolie couleur d'ambre claire, on sent bien la "tasse ronde" du descriptif, si j'ai bien compris ce dont il s'agissait et j'aime sa douceur et ses notes un peu boisées. Eux parlent de "nombreuses notes fruitées", mais je ne les ai pas trouvées.
Bref, c'est le thé parfait qui détend bien à tout moment de la journée, si l'on souhaite boire quelque chose de neutre. Je n'irai pas jusqu'à parler d'un thé pour mamies, mais presque.

mercredi 16 novembre 2016

Programme TV/Littérature de ce mercredi

Ce soir, deux écrivains bien connus sont à l'honneur.
Il s'agit de Truman Capote sur Arte et J. K. Rowling sur HD1

Sur Arte, à 20 h 55 : Truman Capote
Film biographique canado-américain de Bennett Miller sur la vie de cet auteur qui ne laisse pas indifférent.

Suivi, à 22 h 40 d'un documentaire : Truman Capote : enfant terrible de la littérature américaine consacré à sa vie et à sa carrière.

Je n'ai jamais rien lu de lui, mais De sang froid est dans ma PAL depuis déjà quelques temps. Peut-être que cette soirée va, enfin, me décider

Sur HD1, à 20 h 55 : JK Rowling : la magie des mots
Téléfilm américain consacré à la vie de Joanne Rowling, l'auteur du phénomène littéraire Harry Potter.
En ce qui me concerne, j'ai lu le premier volume de sa saga, Harry Potter à l'école des sorciers et un bon tiers du deuxième tome. Ce fut difficile, rasoir, ennuyeux, bref, je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas aimé !!!
L'idée de départ est excellente, mais son exploitation laisse beaucoup à désirer. A mon sens, il y a un peu trop de "clins d'oeil", de petites similitudes avec les classiques de la littérature jeunesse britannique. Je ne parlerai pas de plagiats, mais bon, parfois, c'est limite.
Ceci dit, cela n'engage que moi et j'ai tout de même offert les aventures de l'apprenti sorcier à mon filleul.

lundi 14 novembre 2016

Vous prendrez bien une tasse de thé

Voici déjà quelques temps que j'avais cet échantillon dans ma boîte à thé et, allez savoir pourquoi, ce soir j'ai eu envie de le goûter :
le Yuzu du Palais des Thés
Comme beaucoup de monde, j'ai entendu parler de cet agrume originaire du Japon et assez rare sur les étals de nos pays occidentaux, mais je n'en sais pas plus, pour le moment.
Le descriptif est assez tentant, il y est question d'un thé vert "grand cru" Shincha et de la finesse du mariage avec le yuzu.
Heureusement, je peux régler la température de ma bouilloire, manque de chance, je suis assez distraite et ai mis 10° de plus. On verra bien. Pour couronner le tout, je n'avais pas regardé le temps d'infusion, 2 mn à 2 mn 30, et l'ai laissé trop infuser... J'ai donc obtenu un thé assez clair et un peu amer, mais, malgré tout, je sentais bien le goût d'un fruit acidulé plutôt agréable.
Ayant appris que certains thés pouvaient infuser plusieurs fois, je me suis dit que je ne risquais rien à tenter l'expérience et je n'ai pas été déçue.
J'ai préparé ma seconde tasse, montre en main, dans les règles de l'art et ai découvert toute la finesse et la douceur de ce thé vert au yuzu. Ce qui ne gâte rien, il est est très désaltérant. C'est un thé parfait pour les après-midi d'été, mais comme il n'y a pas de saison pour se faire du bien, je pense que je vais aller m'en chercher à ma prochaine virée sur Paris.

Lecture en cours

Commencé ce week-end, il semble de la même veine que la première aventure de ces Robin des Bois du troisième âge.
Pour ma part, je le lis dans l'édition de poche chez Presses Pocket. - Pocket ; 16540.
Traduit par Hélène Hervieu
ISBN 978-2-266-26595-9

dimanche 13 novembre 2016

Programme TV/Littérature du dimanche 13 novembre

Ce soir deux magnifiques histoires adaptées sur grand écran

Sur ARTE, à 20 h 45 : Le Patient anglais,

adaptation britannico-américaine d'Anthony Minghella du roman de Michael Ondaatje, paru sous le titre de L'Homme flambé, disponible aux éditions de l'Olivier et réédité sous le titre du film, disponible aux éditions du Points, collection Points, n° 26, ISBN 978-2-7578-3205-9 
Prix indicatif : 7.50 euros.
Je ne peux rien vous dire quant au roman, mais le film est magnifique. Il est certes assez long, 2 h 35 et ne comporte pas beaucoup de scènes d'action proprement dite, mais les acteurs y sont fabuleux et je ne suis pas parvenue à décrocher avant le mot "Fin".

Dans le même temps, sur FRANCE 2, à 21 h 00 : La Couleur des sentiments
adaptation américaine par Tate Taylor du best-seller éponyme de Kathryn Stockett, disponible aux éditions Actes Sud en collection Babel, n° 1141,
ISBN 978-2-330-02669-1 
Prix indicatif : 9.70 euros
J'ai lu le roman à sa sortie et j'en garde un très bon souvenir. Ce n'était pas une histoire très gaie, mais l'auteur a su restituer parfaitement, à mon sens, l'atmosphère ségrégationniste des états du sud des USA.
Les personnages étaient bien décrits et bien travaillés sur le plan psychologique dans toutes les situations. Le poids des sentiments et de la révolte étaient palpables, particulièrement dans la description de la chaleur et du temps qui exacerbaient les passions.
En refermant ce livre, on ne peut être résignée face à ce mode de vie. On se sent même révoltée, lorsqu'on sait que dans certains Etats, les mentalités n'ont guère évolué depuis.

Noces indiennes



Nataraj est un petit garçon de 4 ans qui grandit dans un orphelinat du sud de l'Inde en espérant chaque jour qu'une famille l'adoptera. Un jour un sahib, médecin dans un misérable village, vient et l'emmène avec lui. Il a enfin un papa.
Savitri est la fille du cuisinier d'une riche famille anglaise de Madras. Soeur de lait de leur fils David, tous deux s'aiment et se sont promis de se marier un jour.
Saroj, fille d'un négociant indien installé en Guyane britannique grandit, éprise de liberté, dans une famille très traditionaliste et défie son père par son amitié avec Trixie, une "négresse" pour laquelle il n'a que mépris.
Ce roman décrit avec force et passion le destin de ce êtres exceptionnels qui ne seront pas épargnés par la vie et, encore moins, par le poids des traditions indiennes.
Il faudra à chacun des protagonistes tout son courage et sa volonté pour mener sa vie à bien et malgré la distance, malgré des chemins bien différents, un jour, leurs vies se mêleront.
(tableau de Sandra M)

J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman qui alternait au fil des chapitres trois histoires différentes et puis, progressivement, on se laisse prendre par les événements et captiver par l'ambiance si étrange à nos yeux occidentaux de la vie indienne.
Là-bas, tout est dans l'excès, les Indiens ne semblent pas saisir la modération et leur pays non plus.
La misère, la richesse, les couleurs, les parfums, le climat, les sentiments... tout semble y être démesuré et sans concession.
De même, il ressort de ces histoires que la religion, la nourriture, la condition sociale et, par dessus tout, le mariage sont les moteurs de la vie des individus.
Je connais très peu l'Inde, car c'est une contrée qui m'effraie un peu à cause de ces excès justement, mais j'ai été enchantée par ce roman de Sharon Maas.
(vue de Madras)

samedi 12 novembre 2016

Vous prendrez bien une tasse de thé

(Renato Mucillo Fine. - Canada)

Une soirée passée sous le signe du thé avec une tasse de Santikhiri, oolong de Thaïlande, récolté à la main à Doi Mae Salong, acheté chez L'Autre Thé - Monde du Thé, boutique que j'affectionne particulièrement.
La liqueur est très claire et agréable à l'oeil. Je n'ai pas ressenti le côté fruité du descriptif, mais, en revanche, les notes florales sont très présentes, dés le début de l'infusion.
Personnellement, je les ai même trouvé un peu trop fortes, surtout le lilas que l'on garde en bouche longtemps, or je ne suis pas très amatrice de thés fleuris. En outre, il m'a laissé une certaine amertume dont je ne parviens plus à me défaire.
Bref, je ne renouvellerai pas l'expérience, mais n'hésiterai pas à en découvrir d'autres

samedi 5 novembre 2016

Lecture en cours

Noces indiennes
Roman de Sharon Maas, publié chez Flammarion, 678 pages,
ISBN978-2-08-135918-5 
Trad. de l'anglais par Martine Leroy-Battistelli.

Disponible en collection J'ai Lu, n° 6556

lundi 31 octobre 2016

John Carter

Ce soir, sur W 9, à 20h55 : John Carter, film américain, adaptation du roman de science-fiction d'Edgar Rice Burroughs.
Je ne sais absolument pas ce que vaut ce film qui n'a guère connu de succès à sa sortie ; en revanche, je garde un excellent souvenir du Cycle de Mars, découvert par hasard et dévoré avec passion il y a près de 25 ans.
A la bibliothèque municipale, j'avais trouvé ce livre en rayon et l'auteur m'a interpelée. J'ai tout d'abord pensé que c'était un homonyme du créateur de Tarzan, mais non, E. Rice Burroughs avait aussi écrit de la SF, beaucoup moins connue, assez fantaisiste, mais vraiment passionnante.
Ce roman est très riche en aventures, véhiculent de belles valeurs morales et, surprise, est en fait la description d'une initiation à l'entrée dans une Loge maçonnique, car l'auteur était franc-maçon.
Je ne connais pas beaucoup la Franc-Maçonnerie, alors, cela n'a pas influencé ma lecture et je me suis contentée d'apprécier les aventures d'un super-homme parmi tous les peuples marsiens.

Je pars demain pour une destination inconnue

Ils ont vécu les pires atrocités qu'on puisse imaginer durant les années nazies. Certains reviennent, d'autres n'ont nulle part où revenir, d'autres sont chassés d'où ils sont partis, d'autres n'ont plus envie de vivre dans la vieille Europe où personne ne veut d'eux, au point d'ignorer même leur situation.
Les pays vainqueurs et vaincus ont d'autres chats à fouetter, ils se reconstruisent, ils veulent oublier des années d'horreur.
Alors, des Juifs décident de retourner en Palestine et d'y créer leur pays, Israël.
Mais c'est sans compter sur les intérêts des pays dominants et des réserves de pétrole. La Palestine est sous contrôle anglais et les Arabes ne veulent pas la partager avec les Juifs, même si tout se passe bien.
Le retour en terre promise est long, difficile. Les négociations traînent. Alors, en France, un groupe de jeunes juifs mandatés par leur futur pays prépare une opération d'envergure : affréter un vieux cargo afin d'y embarquer plus de 4500 rescapés des camps de la mort et les conduire sains et saufs en Palestine, malgré les difficultés logistiques, les souffrances, les Arabes, le MI6...
C'est leur histoire que raconte ici Maud Tabachnik sous forme d'un roman. Leur historie et celle de l'Exodus.
C'est un roman édifiant et puissant que nous offre là Maud Tabachnik sur un sujet dont nous avons tous entendu parler, mais dont nous ne connaissons, en définitive, pas grand-chose.
En le lisant, il m'a confortée sur un point, à savoir que le monde n'en avait rien à faire des Juifs massacrés par les nazis et que l'antisémitisme était "naturel" pour l'humanité toute entière.
Lorsque je vois la détermination, la force, l'organisation et la discipline de ces gens, unis par leur religion et leur culture, je ne peux m'empêcher d'être admirative de ce peuple qui survit, envers et contre tous, depuis plus de 5000 ans.

jeudi 27 octobre 2016

Télé/Littérature du jeudi 27 octobre

Aujourd'hui, une bonne soirée littéraire s'annonce et je vous la présente dans l'ordre chronologique

Sur Arte, à 13h35 : Ivanhoé
Adaptation du roman de Walter Scott
L'histoire est jolie comme tout et je me souviens avoir souvent regardé le film par le passé.
Je n'ai toujours pas lu le roman, cela fait partie de mes "vides à combler", toutefois, il est disponible en collection jeunesse

Sur France 5, à 20h45 : La Grande Librairie, animée par François Busnel

Sur NRJ 12, à 20h55 : Oliver Twist
Adaptation cinématographique du roman éponyme de Charles Dickens. Un peu simpliste par rapport au roman que j'ai adoré, mais intéressante et à regarder en famille. C'est un film de Roman Polanski
Le roman est disponible en collection Folio et accessible à tous les publics dés l'âge de 12 ou 13 ans.
Sur Chérie 25, une soirée pour les amateurs de John Grisham, dont je fais partie, avec en premier
à 20h55 : Le Client
Tommy Lee Jones dans le rôle principal, ce serait dommage de bouder son plaisir, mais on peut aussi le lire en collection Pocket
C'est un bon Grisham que j'ai bien apprécié.

A 23h10 : L'Affaire pélican
Ce film fut mon premier contact cinématographique avec l'univers de Grisham. C'était Passionnant et Julia Roberts y est éblouissante.
Naturellement, je l'ai lu par la suite et n'ai pas été déçue. Malgré le côté un peu répétitif des oeuvres de Grisham, je ne suis jamais déçue. Vous le trouverez aussi en Pocket
J'aime beaucoup cette illustration de couverture qui résume bien, à mes yeux, le système politico-judiciaire en général.

Sur Arte, 23h15 : Dressé pour tuer
Adaptation américaine pour le cinéma d'un roman de Romain Gary
Ne connaissant ni le film, ni le roman, je ne peux rien vous en dire sinon que vous trouverez l'ouvrage en collection Folio sous son titre original, Chien Blanc

mardi 25 octobre 2016

Terminus Elicius

Jeanne a 28 ans, elle est secrétaire dans un commissariat de Marseille, faute d'être inspecteur car elle est myope. Elle vit à Istres avec sa mère.
Jeanne est seule.
En fait, elle n'existe pas. Personne ne semble la remarquer.
Elle survit dans un quotidien monotone et immuable, jusqu'à ce qu'un tueur en série commence à agir dans la cité phocéenne.
Lui a remarqué Jeanne et sait qu'elle souffre. Lui veut la rendre heureuse.
Elle le sait, car elle a découvert sa première lettre d'amour glissée entre "son" siège et la paroi dans le train qu'elle prend chaque soir gare Saint Charles.
Jeanne sait qu'elle devrait prévenir la police de ces lettres, mais Jeanne veut  tellement exister, compter pour quelqu'un et Elicius lui dit qu'il l'aime, qu'il souhaite faire sa vie avec elle dés qu'il en aura terminé avec sa Mission.
Commence alors une étrange correspondance entre Jeanne et le tueur.
La première fois qu'on lit un roman de Karine Giebel, le suspens est total et on espère un heureux dénouement jusqu'à la fin.
Quand on a compris le système, on sait qu'il ne faut pas la lire si on a le moral à zéro.
"Toi qui entre ici abandonne toute espérance" (in L'Enfer Dante) pourrait être l'introduction de chacun de ses romans.
Mais comme Karine Giebel est un excellent auteur, on ne peut pas s'empêcher de pénétrer dans l'histoire, de s'y plonger et se laisser absorber jusqu'au bout par l'enquête, les rebondissements, l'exploration de l'âme humaine et même, d'espérer un petit peu... On sait jamais.
Terminus Elicius ne déroge pas à la règle. Il est passionnant. On sait que c'est fichu pour Jeanne dés la première lettre, mais on cherche à trouver le moment du point de non retour, des fois que.
D'ailleurs, qui nous permet d'affirmer qu'il y aura un point de non retour ?
Bref, je suis sortie de cette lecture essoufflée, comme d'habitude et je sais que je lirai encore des oeuvres de Karine Giebel.

lundi 24 octobre 2016

La Petite brune dans la prairie

Anna est une célibataire convaincue, épanouie dans sa vie et dans son job, une entreprise d'accessoires canins créée avec sa meilleure amie.
Il ne lui manque que le Prince Charmant et une ribambelle d'enfants pour faire le bonheur de sa mère.
Qu'à cela ne tienne, cette dernière prend les choses en mains et inscrit, à son insu, sa fille, à l'émission de télé-réalité, L'Amour au vert.
La candidature d'Anna est retenue, mais elle jure ses grands dieux qu'il est hors de question qu'elle se donne ainsi en spectacle, malgré la photo plus que flatteuse de Romuald, dont elle a retenu l'attention.
Toutefois, elle cède aux instances de son amie qui lui dit d'en profiter pour faire la publicité de leur petite entreprise. Après tout, un peu de promotion ne peut pas faire de mal.
Seulement, dés son arrivée en Bourgogne, Anna, petite brune boulotte et gaffeuse, découvre sa rivale, Jenny, magnifique top model tout droit sortie d'un magazine "people".
Alors, que la meilleure gagne ?


La Petite brune dans la prairie est le roman idéal pour se changer les idées et voir la vie en rose.
Ecrit dans un style sans prétention, aisé à lire et très vif, on passe un agréable moment à suivre les mésaventures d'Anna et l'on rit régulièrement des situations plus qu'improbables dans lesquelles elle se met.
Ce divertissement est aussi un moyen de mettre en avant divers sujets de société plus ou moins importants, le tout dans la joie et la bonne humeur, car le happy end est de rigueur.
Bref, j'ai passé un excellent moment.

lundi 1 août 2016

La télévision littéraire du 1er août 2016


Aujourd'hui, il y en a pour tous les goûts, du pire comme du meilleur, mais comme je me refuse de juger, j'essaierai d'être le plus exhaustive possible.
Sur TMC, de 13h45 à 17h10 : trois épisodes d'Hercule Poirot (incarné par l'excellent David Suchet)
- Cartes sur table
- Tragédie à Marsdon Manor
- l'Affaire du testament disparu

Sur TMC, à 20h55 : Le Pont de la rivière Kwaï d'après le roman de Pierre Boulle
Sur NT1, à 20h55 : Le Tour du monde en 80 jours "adaptation" du roman de Jules Verne
NO COMMENT...
Sur D8, à 22h40 : Don Camillo en Russie, d'après l'oeuvre de l'italien Giovanni Guareschi

dimanche 31 juillet 2016

Lolita

Arte, 22h50 : Lolita
Film de Stanley Kubrick (Lolita, GB, 1962). Scénario : Vladimir Nabokov, d'après son roman. Image : O. Morris. Musique : B. Harris, N. Riddle. 150 mn. NB. Avec Sue Lyon : Lolita. James Mason : Humbert Humbert. Shelley Winters : Charlotte Haze. Peter Sellers : Clare Quilty.
L'Ecrivain Humbert Humbert vient d'obtenir une chaire de littérature française à l'université de Ramsdale. Il trouve une chambre chez une jeune veuve, Charlotte Haze, qui tombe rapidement amoureuse de lui. Mais les yeux d'Humbert ne voient que Lolita, l'aguichante et troublante fille de Charlotte. Pour être sûr de rester toujours auprès de la gamine, il finit par céder aux multiples avances de sa mère et accepte de l'épouser. Un accident vient à point nommé abréger la vie de Charlotte, au moment même où elle apprend la vérité sur les sentiments de Humbert. L'écrivain entraîne alors Lolita dans une folle passion qui le mènera jusqu'au meurtre de Clare Quilty, le premier amant de Lolita...
(source Télérama)

Humbert Humbert, professeur de lettres rédige sa confession à la veille de sa comparution pour meurtre. Il a en effet assassiné l'amant de celle dont il est épris, une gamine de 14 ans, Lolita.
Il l'a connue quelques années plus tôt, elle était la fille de sa logeuse. Pour mieux approcher l'adolescente, il a épousé sa mère qui décède rapidement de manière accidentelle, si bien qu'il devient le tuteur de Lolita, dont il peut commencer l'éducation et l'initiation.
Lolita, à la fois trop candide et trop aguicheuse, accepte la passion de cet homme puis le quitte pour Clare Quilty. H.H. met tout en oeuvre pour les retrouver et tue l'amant de la jeune fille...
Paru pour la première fois en 1955 à Paris, ce roman qui semble faire l'apologie de la pédophilie est, en fait, présenté par son auteur comme un livre sans morale dans lequel il se garde de prendre parti, puisque l'histoire est rédigée sous forme de confession par le narrateur.
Depuis sa parution et son adaptation cinématographique, Lolita a suscité bien des controverses et fait couler beaucoup d'encre, tant par le thème sulfureux de l'histoire que par la critique sous-jacente  de l'Amérique puritaine de l'après guerre.

On peut se procurer le roman chez Gallimard en collection Folio, n° 3532,
EAN 978-2070412082


Dimanche 31 juillet littéraire

Ce soir, nous avons un programme TV/Littérature plutôt intéressant grâce à France 5 et Arte
Sur France 5, à 22h25, dans la série Une maison, un artiste : Victor Hugo, une île pour exil

Sur Arte, à 22h50 : Lolita